The Arrival
(à ne pas confondre avec l’œuvre éponyme réalisée en 1997 par
David Twohy avec l'acteur Charlie Sheen) est un film de
science-fiction réalisé par le cinéaste américain David
Schmoeller. Un détail qui a son importance si l'on tient compte du
fait qu'il fut en 1979, l'auteur du film culte Tourist
Trap.
Une œuvre qui déjà, mélangeait les genres, avec son tueur fou
doué de télékinésie. Entre science-fiction et survival, ce
premier essai fut un petit coup de maître. Durant la décennie
suivante, il continua à tourner ponctuellement des longs-métrages
horrifiques bien connus des amateurs de frissons. D'abord, Crawlspace
en 1986 avec Klaus Kinski, puis Puppet Master
trois ans plus tard. Entre séries télévisées, téléfilms et
longs-métrages cinéma, David Schmoeller a poursuivi sa carrière
sans vraiment faire de vagues. Et surtout pas avec The
Arrival,
donc. Une incursion dans le domaine de l'invasion extraterrestre. Un
genre très encombré qui prend dans le cas présent une forme très
particulière puisque de science-fiction, il ne s'agira d'évoquer le
genre que durant la première partie. À San Diego en Californie, un
étrange bolide lumineux s'écrase au sol. Alors que la police
enquête sur les lieux du crash, l'un des habitants du coin, un vieil
homme âgé de soixante-treize ans du nom de Max Page est agressé
par une créature se déplaçant dans le sol...
C'est
le début d'une étrange histoire, mélange entre vampirisme,
science-fiction, horreur et policier. Comme je l'écrivais plus haut,
dans le domaine de la science-fiction, David Schmoeller se contente
d'évoquer l’atterrissage en urgence de ce qui semble être une
comète. En la matière, on ne peut pas dire que les effets-spéciaux
de Robert Calvert et Ken Tarallo soient du meilleur... effet ! À
peine digne de ceux que proposait la science-fiction américaine des
années cinquante ou soixante, ils se résument à une boule de feu
descendant sur Terre sur fond noir. Inutile d'espérer voir débarquer
sur notre planète une armada de petits hommes verts ou gris. Pas
plus que de baveuses créatures xénomorphes ou tentaculaires. Non,
car ce n'est qu'à travers le personnage du vieillard que le
spectateur sera contraint de faire travailler son imagination. À
dire vrai, le plus réussi en la matière s'avère être le travail
effectué par le département des maquillages spéciaux notamment
constitué de Robin Kissner, Roy Knyrim et Dan Uebel qui a abouti au
rajeunissement du vieil homme interprété à l'écran par l'acteur
Robert Sampson qui ne le sera cependant pas jusqu'au bout puisqu'à
sa suite, c'est l'acteur Joseph Culp qui prendra alors la relève
lors de la seconde moitié du film...
Outre
les deux acteurs interprétant le même personnage mais à des âges
différents, on retrouve John Saxon dans le rôle de l'agent Mills.
Habitué des films d'horreur et d'épouvante, c'est donc sans
surprise que l'on retrouve l'un des interprète des Griffes
de la Nuit de
Wes Craven ou de Pulsions Cannibales
de l'italien Antonio Margheriti. Si The Arrival
n'est pas une purge absolue, les amateurs exclusifs de
science-fiction resteront sur leur faim. En effet, le long-métrage
de David
Schmoeller se transforme très rapidement en film d'horreur avec son
tueur en série buveur de sang. Si en soit l'idée n'est pas
mauvaise, le résultat à l'écran s'avère, là aussi, décevant.
The Arrival n'est
effectivement qu'une succession de redites, entre des meurtres
toujours semblables et une enquête qui traîne des pieds.
L'excellente idée de mettre en scène un individu ''possédé'' par
un corps étranger contraint de boire le sang de ses victimes afin de
survivre est contrecarrée par une mise en scène palote et une
interprétation monotone. Pas de quoi soulever les foules...
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