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dimanche 31 mai 2020

The Arrival de David Schmoeller (1991) - ★★★★★☆☆☆☆☆



The Arrival (à ne pas confondre avec l’œuvre éponyme réalisée en 1997 par David Twohy avec l'acteur Charlie Sheen) est un film de science-fiction réalisé par le cinéaste américain David Schmoeller. Un détail qui a son importance si l'on tient compte du fait qu'il fut en 1979, l'auteur du film culte Tourist Trap. Une œuvre qui déjà, mélangeait les genres, avec son tueur fou doué de télékinésie. Entre science-fiction et survival, ce premier essai fut un petit coup de maître. Durant la décennie suivante, il continua à tourner ponctuellement des longs-métrages horrifiques bien connus des amateurs de frissons. D'abord, Crawlspace en 1986 avec Klaus Kinski, puis Puppet Master trois ans plus tard. Entre séries télévisées, téléfilms et longs-métrages cinéma, David Schmoeller a poursuivi sa carrière sans vraiment faire de vagues. Et surtout pas avec The Arrival, donc. Une incursion dans le domaine de l'invasion extraterrestre. Un genre très encombré qui prend dans le cas présent une forme très particulière puisque de science-fiction, il ne s'agira d'évoquer le genre que durant la première partie. À San Diego en Californie, un étrange bolide lumineux s'écrase au sol. Alors que la police enquête sur les lieux du crash, l'un des habitants du coin, un vieil homme âgé de soixante-treize ans du nom de Max Page est agressé par une créature se déplaçant dans le sol...

C'est le début d'une étrange histoire, mélange entre vampirisme, science-fiction, horreur et policier. Comme je l'écrivais plus haut, dans le domaine de la science-fiction, David Schmoeller se contente d'évoquer l’atterrissage en urgence de ce qui semble être une comète. En la matière, on ne peut pas dire que les effets-spéciaux de Robert Calvert et Ken Tarallo soient du meilleur... effet ! À peine digne de ceux que proposait la science-fiction américaine des années cinquante ou soixante, ils se résument à une boule de feu descendant sur Terre sur fond noir. Inutile d'espérer voir débarquer sur notre planète une armada de petits hommes verts ou gris. Pas plus que de baveuses créatures xénomorphes ou tentaculaires. Non, car ce n'est qu'à travers le personnage du vieillard que le spectateur sera contraint de faire travailler son imagination. À dire vrai, le plus réussi en la matière s'avère être le travail effectué par le département des maquillages spéciaux notamment constitué de Robin Kissner, Roy Knyrim et Dan Uebel qui a abouti au rajeunissement du vieil homme interprété à l'écran par l'acteur Robert Sampson qui ne le sera cependant pas jusqu'au bout puisqu'à sa suite, c'est l'acteur Joseph Culp qui prendra alors la relève lors de la seconde moitié du film...

Outre les deux acteurs interprétant le même personnage mais à des âges différents, on retrouve John Saxon dans le rôle de l'agent Mills. Habitué des films d'horreur et d'épouvante, c'est donc sans surprise que l'on retrouve l'un des interprète des Griffes de la Nuit de Wes Craven ou de Pulsions Cannibales de l'italien Antonio Margheriti. Si The Arrival n'est pas une purge absolue, les amateurs exclusifs de science-fiction resteront sur leur faim. En effet, le long-métrage de David Schmoeller se transforme très rapidement en film d'horreur avec son tueur en série buveur de sang. Si en soit l'idée n'est pas mauvaise, le résultat à l'écran s'avère, là aussi, décevant. The Arrival n'est effectivement qu'une succession de redites, entre des meurtres toujours semblables et une enquête qui traîne des pieds. L'excellente idée de mettre en scène un individu ''possédé'' par un corps étranger contraint de boire le sang de ses victimes afin de survivre est contrecarrée par une mise en scène palote et une interprétation monotone. Pas de quoi soulever les foules...

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