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dimanche 15 septembre 2024

Galactica, la bataille de l'espace de Richard A. Colla (1978) - ★★★★★★☆☆☆☆

 


 

Après le succès de La guerre des étoiles de George Lucas sur grand écran en 1977, il était logique de voir débarquer divers avatars à travers la planète. Et ce, jusqu'au Japon qui vit éclore l'une des plus fameuses séries de science-fiction intitulée San Ku Kaï que les téléspectateurs français découvrirent pour la première fois dès le 15 septembre 1979 sur Antenne 2. Réalisée par Minoru Yamada sur la base du manga Uchu Kara no Messeji : Ginga Taisen créé par le mangaka Shōtarō Ishinomori, cette série constituée de vingt-sept épisode ne sera pas la seule à devenir mythique pour le public de l'époque puisque outre-atlantique verra le jour en 1978, Galactica. Une série américaine constituée d'un épisode pilote et de vingt et un autres. Dix épisodes supplémentaires seront crées deux ans plus tard sous le titre Galactica 1980. Au même titre que L'âge de cristal , Cosmos 1999 ou Buck Rogers, la série de Glen A. Larson a donné lieu à un univers fantasmagorique des plus dépaysant même si de nos jours les progrès en matière d'effets-spéciaux ont rendu presque caduques ceux de l'époque. Il n'empêche que pour les cinquantenaires, redécouvrir Galactica aujourd'hui ravivra de doux et merveilleux souvenirs. N'en déplaise à celles et ceux qui ne connaissent de la franchise que le reboot Battlestar Galactica développée en 2004 par le scénariste et producteur Ronald D. Moore. Mais pour en revenir à la série d'origine, il faut savoir que le triple épisode-pilote qui fut conçu au tout départ connut une sortie dans les salles de cinéma sous le titre Galactica, la bataille de l'espace. Plus de deux heures de grand spectacle jouissivement kitsch lors duquel nous retrouvons les légendaires Commandant Adama, capitaine Apollo ainsi que les lieutenant Starbuck et Boomer, tous les quatre étant respectivement interprétés par Lome Greene, Richard Hatch, Dirk Benedict (également connu pour avoir incarné le rôle de Templeton Peck dans la série Agence tous risques) et Herbert Jefferson. Kitsch, certes, mais pas totalement ringard, le long-métrage de Richard A. Colla mettait déjà en scène des colonies humaines face à leur pire ennemi : les Cylons.


Une race extraterrestre qui à l'origine était une espèce reptilienne ayant conçu des machines ayant pris le dessus sur leurs créateurs. Après les avoir exterminé, ils reprirent le nom de ceux-ci et décidèrent de mener une guerre sans fin face aux humains qui eurent l'outrecuidance de venir en aide à leurs voisins et ennemis, les Hazarys. Dans Galactica, la bataille de l'espace, Richard A. Colla ne fait vraiment pas dans la demi-mesure puisque son hostile armée de robots très vraisemblablement inspirés par les Stormtroopers de La guerre des étoiles va éradiquer la quasi totalité des colonies humaines dont les grands responsables auront tardé à réagir en ne voulant naïvement pas croire que l'arrivée d'une immense armada de vaisseaux Cylons pouvait faire prendre un risque aux colonies humaines. L'on retrouve donc de nombreuses batailles spatiales, plutôt bien conçues, mais dont la technicité reste malgré tout plus proche de celle de San Ku Kai (la rotation des vaisseaux dans l'espace est en outre exactement la même) que de celle du long-métrage de George Lucas. Le long-métrage est bien évidemment l'occasion de faire connaissance avec nos héros, leur univers parfois affreusement scintillant ainsi que leurs ennemis, les Cylons. Galactica, la bataille de l'espace est un festival de pyrotechnie avec des dizaines de vaisseaux plus ou moins imposants qui ne résistent guère longtemps aux assauts répétés des robots. Après que la plupart des colonies aient été détruites, l'on comprend le but de la série et de ses personnages. Faire route vers la Terre, cette planète qui est la notre mais dont l'humanité n'a semble-t-il plus foulé le sol depuis un millénaire. À ce titre, la fin du film peut paraître fort étonnante, se concluant un peu étrangement pour un long-métrage cinématographique d'autant plus qu'aucune suite ne viendra prendre le relais de cette fin en queue de poisson qui s'explique surtout par le statut original de pilote de série de Galactica, la bataille de l'espace. Au final, le film de Richard A. Colla risque de piquer les yeux des plus jeunes sevrés aux CGI. Des maquettes de vaisseaux plutôt convaincantes mais des décors et certains costumes qui ont subit les outrages du temps. Reste que Galactica, la bataille de l'espace demeure bien une série mythique malgré les défauts qu'on peut lui reconnaître...

 

samedi 30 mai 2020

Official Denial de Brian Trenchard-Smith (1994) - ★★★★★☆☆☆☆☆



Paul Corliss en est convaincu : il fait régulièrement l'objet d'expériences scientifiques de la part de petits hommes gris qui le kidnappent. L'armée de l'air s'intéresse de très près à cette affaire et surveille dans le plus grand anonymat la demeure de Paul. Truffée de caméras, celles-ci permettent au service dirigé par le Général Spaulding et par le Lieutenant Colonel Dan Lerner de surveiller Paul sans que celui-ci ne le sache. Marié avec la fleuriste Annie, il est un soir de nouveau ''contacté'' par les extraterrestres. Témoins de l'apparition d'un OVNI au dessus de la propriété des Corliss, Spaulding et Lerner retrouvent dès le lendemain le vaisseau écrasé au sol. Ils envoient alors une section de soldats réquisitionner Paul afin qu'il les aide à communiquer avec le seul extraterrestre ayant survécu à la catastrophe. Enfermé dans une pièce, la créature a l'air mal en point. Chargé de communiquer avec cet être étrange pas plus grand qu'un enfant de dix ans, chauve, gris et possédant d'immenses yeux noirs, Paul éprouve le plus grand mal à le faire parler. C'est alors qu'il a l'idée de se raser le crâne pour ressembler à celui qu'il a choisi d'appeler Dos. Par miracle, Dos se sentant en confiance communique avec Paul par télépathie. Mal en point, il est transféré ailleurs. Avec l'accord du Général Spaulding, Paul accompagne le soldat chargé de son transport. L'occasion pour lui de délivrer Dos de son emprisonnement par l'armée. Bientôt rejoint par Annie, Paul va découvrir un fait extraordinaire relatif à Dos et son peuple...

Official Denial est typiquement le genre de téléfilm de science-fiction des années quatre-vingt dix qui a visuellement très mal vieilli. Mais alors qu'en outre, l’œuvre de Brian Trenchard-Smith semblait pencher vers une approche relativement brutale et sans finesse, la chose se laisse finalement suivre sans déplaisir. Et ce, alors même que le doublage ne fait absolument pas partie de ses qualités premières. Si l'acteur Parker Stevenson, interprète entre de nombreuses séries télévisées parmi lesquelles La Croisière s'Amuse, Falcon Crest, Alerte à Malibu ou encore Greenhouse Academy, en est le héros, les fans de la série L'Agence tous Risques verront sans doute la présence de l'acteur Dirk Benedict comme un atout certain et pourquoi pas, un gage de qualité. Loin du personnage de Futé, il incarne un lieutenant Colonel imbuvable. Le genre de personnage caricaturé à l'extrême, engoncé dans son uniforme et psychologiquement rigide. Bref, il n'y aura guère que l'acteur Chad Everett dans le rôle du général Spaulding pour réconcilier le public avec l'armée..

Official Denial se présente comme un sous E.T l'Extraterrestre de Steven Spielberg avec son ''petit gris'' échoué sur notre planète et dont la seule envie et de retrouver les siens. L’extraterrestre tout en latex conçu pour l'occasion respecte relativement bien certains critères physiques relatés par la plupart des témoignages réels ou non. En effet, Kym Sainsbury a conçu un Dos à la peau grise dénuée du moindre poil, d'un crâne aux proportions plus importantes que chez l'être humain, une paire de mains possédant chacune quatre longs doigt et surtout, un visage orné de deux immenses yeux noirs. La créature est plutôt bien fichue même si son incapacité à bouger les lèvres ont contraint le scénario à évoquer une communication basée sur la télépathie. L'effet est simple mais crédible. Le plus important des inconvénients que possède le téléfilm demeure dans les effets-spéciaux visuels conçus par Dwayne McClintock et qui aujourd'hui souffrent terriblement de la comparaison avec ce que l'on est en droit d'attendre d'une œuvre de science-fiction. Si Official Denial démontre d'une manière générale un manque flagrant de moyens financiers, on louera par contre l'effort d'un scénario qui ne se contente pas de proposer un produit bourrin décrédibilisant le mythe des OVNIS et des extraterrestres. On éprouvera donc un brin de sympathie pour le téléfilm de Brian Trenchard-Smith même s'il aura tôt fait de tomber dans l'oubli une fois sa vision arrivée à son terme...

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