Affichage des articles dont le libellé est Gretchen Corbett. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Gretchen Corbett. Afficher tous les articles

vendredi 20 mars 2020

Time Warp de Robert Emenegger et Allan Sandler (1981) - ★★★★☆☆☆☆☆☆



Après la mauvaise expérience vécue il y a de cela une semaine (Warp Speed d'Allan Sandler), je m'étais promis de serrer les dents et de faire comme si je n'avais fait qu'un mauvais rêve. C'est donc pourquoi, aujourd'hui, ce nouvel article est consacré à Time Warp de Robert Emenegger et Allan Sandler. Le premier avait déjà réalisé Warp Speed tandis que le second s'était chargé de le produire. Enfin, je crois. Tout ceci n'étant pas vraiment clair, je me reporte à nouveau sur l'excellent site anglophone IMDB qui d'une manière générale est très largement mieux documenté que Wikipédia que ses créateurs ont eu la malheureuse idée ''d'abandonner'' à quiconque a envie d'y apporter sa culture sur tel ou tel sujet, qu'elle soit erronée ou non. Concernant Time Warp, nous nous trouvons sur le terrain conquis de la science-fiction comme cela était déjà le cas avec le précédent long-métrage...

Cette fois-ci, l'implication de Robert Emenegger à la mise en scène semble avoir quelque peu porté ses fruits. Non pas que les auteurs de Time Warp puissent s'enorgueillir d'avoir réalisé un classique du genre, mais en comparaison de Warp Speed, celui-ci fera encore l'affaire. Pourtant, il reste encore bien difficile d'apporter des arguments positifs à son encontre puisque Robert Emenegger et Allan Sandler accouchent d'une œuvre bâtarde qui participe autant de son originalité que d'un manque important en terme de cohésion et d'écriture. À trop vouloir se disperser, les réalisateurs ont donné naissance à une œuvre hybride mélangeant parodie de science-fiction et comédie dramatico-romantique.

Le héros est incarné par l'acteur Harry Johnson qui avant de venir se perdre dans ce petit film dont la durée avoisine presque les quatre-vingt dix minutes, a notamment joué dans les séries Galactica en 1978-79 et Buck Rogers en 1980. Malgré la piètre qualité de Time Warp, sa carrière ne fut pas arrêtée nette puisqu'on pu ensuite le découvrir dans nombre d'autres séries, telles Simon et Simon, Les Routes du Paradis, Rick Hunter ou encore L'Agence tous Risques, Harry Johnson y interprétant souvent de petits rôles. À ses côtés, l'acteur Adam West, à l'impressionnante carrière télévisuelle débutée au milieu des années cinquante et achevée l'année de sa disparition en 2017. Le premier incarne l'astronaute Mark Devore tandis que le second joue le rôle de l'ami et Colonel Ed Westin. Alors que Mark est de retour sur Terre après avoir fait un voyage aux environs de Jupiter, il constate qu'il est devenu invisible aux yeux de tous. En réalité, il évolue désormais sur un plan différent après qu'il ait traversé une sorte de tunnel spatio-temporel. S'il a le sentiment d'avoir ''disparu'' une poignée d'heures, en réalité, un an a passé. De retour sur Terre, il constate également qu'Ed a mis la main sur son épouse et a la ferme intention de l'épouser, ce qui n'est pas du goût de Mark qui, invisible, ne peut malheureusement pas avertir celle-ci de son retour à ses côtés.

La touche féminine est quant à elle apportée par la présence de l'actrice américaine Gretchen Corbett qui elle aussi a fait une grande partie de sa carrière sur le petit écran. Elle incarna notamment le personnage de Jessica Conroy dans l'excellent épisode de la série Columbo, Exercice Fatal aux côtés de Peter Falk et Robert Conrad. Il serait sans doute présomptueux d'affirmer que le réalisateur Jerry Zucker et le scénariste Bruce Joel Rubin se soient inspirés neuf ans plus tard de l’œuvre de Robert Emenegger et Allan Sandler pour tourner la comédie romantico-fantastique Ghost avec Patrick Swayze et Demi Moore mais force est de reconnaître que l'on y retrouver certains éléments. Mais à part ces ''menus détails'', Time Warp n'a sans doute pas la ''grandeur'' du long-métrage de Jerry Zucker. Tentant d'être drôle sans jamais y parvenir (à moins d'être américain) et nanti d'effets-spéciaux rares et terriblement datés, Time Warp démarre surtout excessivement lourdement. Une première demi-heure durant laquelle il ne se passe absolument rien de passionnant et durant laquelle chaque réplique retombe systématiquement comme un soufflé. Reste qu'en patientant, le film n'est pas tout à fait désagréable à suivre même si la fin en forme de queue de poisson apparaît trop vite expédiée. Regardable, mais médiocre tout de même...

LinkWithin

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...