jeudi 17 mai 2018

Фаэтон - сын солнца - Phaéton, fils du soleil de Vassili Livanov (1972) - ★★★★★★★☆☆☆


Merci à Captain Midnight pour le partage...


Acteur et scénariste de films soviétiques et russes, Vassily Livanov signe en 1972, le court-métrage d'animation et de science-fiction Phaéton, fils du soleil (Phaethon: syn solntsa et également Фаэтон - сын солнца). La principale valeur de ce court-métrage proclamé film-hypothèse par son auteur est d'être éducative ; Car au delà de la fiction propre au voyage entrepris par ses personnages, Phaéton, fils du soleil évoque l'hypothèse d'une intervention divine ayant eu pour conséquence la destruction de ce que certains semblent vouloir prétendre être la dixième planète de notre système solaire. En effet, selon certains scientifiques, une régularité mathématique se révélerait être tangible entre les différentes planètes de notre système et le soleil. La distance entre chacune d'entre elles ne serait donc pas le fruit du hasard mais d'un savant calcul naturel. C'est en observant la position de la Ceinture principale d'astéroïdes située entre Mars et Jupiter que ces mêmes scientifiques en ont conclu que les débris la constituant seraient en fait des morceaux d'une ancienne planète détruite par la force de gravitation de Jupiter.

L'on sait aujourd'hui que c'est l'inverse. En effet, c'est selon d'autres scientifiques, cette même force de gravitation de la géante gazeuse qui aurait empêché ces débris de s'amalgamer et de devenir la dixième planète évoquée plus haut. A la lumière du jour, Phaéton, fils du soleil apparaît donc comme obsolète, ce qui ne l'empêche bien évidemment pas d'avoir une valeur documentaire fort appréciable puisque témoin de l'imagination de certains qui espéraient y découvrir peut-être les origines de certains dessins découverts sur Terre et datant de temps très anciens.
Relativement simple à comprendre et usant de styles graphiques nombreux et différents, l'un des principaux soucis du court-métrage demeure justement dans sa durée quand le spectateur, à l'évocation d'un voyage vers la Ceinture d'astéroïdes, se met à rêver du long-métrage auquel il aurait pu ressembler. Afin d'étayer son hypothèse, Vassily Livanov évoque également la mythologie grecque à travers une œuvre picturale magnifique, et toute en mouvement.

Le choix du titre n'est donc pas le fruit du hasard et si l'expédition menée par les deux astronautes porte le nom de Phaéton I, c'est parce qu'est évoqué le récit de ce fils d'Hélios, mort foudroyé après avoir perdu le contrôle du char solaire de son père. D'où les conséquences sur la planète réduite en millions de roches constituant depuis, la Ceinture d'astéroïdes.
Tout n'est donc que légende, mais le travail effectué sur la bande-son et certains travaux picturaux demeurant fort intéressants (on se retrouve plongé dans un univers à la Temps X des frères Bogdanov), Phaéton, fils du soleil plonge le spectateur dans une certaine apesanteur. Les fans de science-fiction reposant sur des hypothèses scientifiques prendront sans doute beaucoup de plaisir à découvrir cet excellent court-métrage d'animation et de science-fiiction même s'il a très nettement vieilli depuis sa création au début des années soixante-dix. On y sent, derrière 'l'affabulation', la rigueur toute russe. Où le rêve de la conquête spatiale le mêle à la mythologie grecques. Une courte mais passionnante expérience...

lundi 7 mai 2018

Ga, Ga - Chwala bohaterom de Piotr Szulkin (1986) - ★★★★★★☆☆☆☆



Alors qu'en 1983 le cinéaste américain Philip Kaufman (L'Invasion des Profanateurs) réalisait une œuvre toute à la gloire des aventuriers de la conquête spatiale avec L’Étoffe des Héros, loin de là, en Pologne, le cinéaste Piotr Szulkin allait offrir une vision bien différente de l'exploration de l'espace et de ses héros à travers l'ultime chapitre de son extraordinaire tétralogie entamée en 1980 avec Golem, puis poursuivie en 1981 avec Wojna swiatów -nastepne stulecie et en 1985 avec O-bi, O-ba - Koniec cywilizacji. Ga, Ga - Chwala bohaterom, le dernier d'entre eux, continue de s'inscrire dans une vision post-apocalyptique du futur. Pourtant, le cinéaste polonais envisage désormais son récit sous la forme d'une comédie absurde que n'auraient sans doute pas renié les célèbres Monty Python en général, et Terry Gilliam en particulier.
L'intrigue se situe à l'aube du vingt et unième siècle, et alors que l'homme s'intéresse de moins en moins à la conquête de l'espace et que la vie sur Terre y est beaucoup plus idyllique qu'elle ne l'est dans notre réalité, l'état a mis au point un système afin d'utiliser ses prisonniers en les envoyant conquérir d'autres planètes. C'est ainsi que l'un d'eux, Scope (incarné par l'acteur polonais Daniel Olbrychski), dont le matricule est 287138, est envoyé dans l'espace, à bord d'une navette, direction Australia 458. Dès son arrivée, il constate que la planète est habitée. Il est accueilli par un individu chargé de prendre soin de lui. Ce dernier lui donne de l'argent, lui offre un toit, et le jette dans les bras de la toute jeune prostituée Once. Après un passage dans un bar, l'adolescente disparaît et Scope est alors accusé de viol sur mineure. La police lui propose alors un étrange marché : contre sa liberté, le « héros » doit accepter de commettre un meurtre au risque d'être condamné et exécuté devant les caméras...

C'est autour de ce sujet ô combien original que tourne Ga, Ga - Chwala bohaterom, sorte de bouffonnerie de science-fiction dans laquelle l'humour l'emporte haut la main tout en conservant une certaine part d'amertume envers un état répressif. Car il s'agit là avant tout d'une critique acerbe. Et même si le sujet transporte ses personnages hors des frontières de la Pologne, on y sent poindre un réquisitoire contre l'URSS et certains de ses aspects les plus sombres tels que le Goulag, véritable instrument de terreur enfermant des individus à l'image du subversif Scope. A moins qu'il ne s'agisse plutôt d'une critique féroce contre l'ennemi de toujours, lequel est représenté à travers les néons de devantures derrière les vitrines desquelles sont donnés à manger en pâtures, les propres enfants du système.

Ga, Ga - Chwala bohaterom accumule les propos improbables. Les situations les plus rocambolesques. Sur fond de grande musique, le spectacle de la mort se prépare avec une vigueur égale à celle rencontrée quatre ans auparavant dans Le Prix du Danger d'Yves Boisset ou en 1987 dans Running Man de Paul Michael Glaser. Piotr Szulkin apporte sa pierre à l'édifice de la télé-réalité bien avant qu'elle ne devienne à la mode dans les années 2000. Son personnage se dilue dans une faune bigarrée et amorale, avec comme seul espoir, celui d'enlever celle qui a conquis son cœur et de l'emmener loin de la débauche. En comparaison des trois premiers longs-métrages de la tétralogie livrés par le polonais Piot Szulkin, ce quatrième se révèle fort décevant. Le récit est d'un minimalisme confondant (l'histoire ne tourne finalement presque qu'autour de Scope cherchant la belle Once), et le spectateur se sentira certainement gêné devant une telle régression en matière d'écriture par rapport aux trois précédents volets. De plus, et ce, même si l'univers y est proche des précédents, il est rare que les tableaux y soient aussi éblouissants de beauté décrépite. Au final, Ga, Ga - Chwala bohaterom met un terme à la tétralogie de Piotr Szulkin, mais pas de la plus belle des manières. Tout juste évoquerons-nous le film comme une curiosité, mais pas comme le chef-d’œuvre qui devait clore une série de longs-métrages à la mise en scène, à l'interprétation et à l’esthétisme quasi-irréprochables...

mardi 1 mai 2018

Paris n'existe Pas de Robert Benayoun (1969) - ★★★★★★★★☆☆



Paris n'existe Pas est une authentique surprise. Long-métrage post Mai 68, plusieurs détails attirent l'attention, dont la présence de l'acteur, compositeur et interprète français Serge Gainsbourg qui dans l'ordre d'importance des personnages tient la troisième place après Richard Leduc dans le rôle du héros Simon Devereux et Danièle Gaubert dans celui d'Angela. Réalisé par l'écrivain français d'origine marocaine Robert Benayoun, Paris n'existe Pas ferait presque regretter qu'il n'ait mis en scène lui-même que deux longs-métrages. Celui-ci, ainsi que Sérieux Comme le Plaisir sept ans plus tard en 1975. Le récit tourne autour de Simon, artiste-peintre, qui, sentant que le courant pictural tourne, est en perte d'inspiration. Proche de Laurent, et compagnon d'Angéla, il découvre bientôt qu'il a la capacité d'agir sur le temps et sur les objets qui l'entourent. Après plusieurs expériences menées chez lui, le jeune homme découvre qu'il peut également voyager dans le passé et percevoir l'avenir proche. C'est ainsi qu'il prévoit quelques menus événements (comme un vase ou une bouteille de lait se brisant au sol), mais aussi qu'il est en mesure de se transporter jusque dans les années 30, à l'endroit même où il vit, dans un appartement qui a depuis connu quelques changements et qui quarante ans plus tôt était la propriété d'une jeune femme séduisante sous le charme de laquelle Simon va tomber...

Lorsque débute Paris n'existe Pas, on est encore loin d'imaginer le pouvoir d'attraction qui va s'instaurer entre l’œuvre de Robert Benayoun et le spectateur. Démarrant sous des auspices psychédéliques post-soixante huit-ardes prétentieuses, et dont les contours risquent de brouiller la perception des non-initiés en matière de métaphysique et d'ontologie, le film se révèle peu à peu d'une très grande cohérence et d'une intelligence rare. Évoquant aussi bien le temps sous toutes ses formes, Paris n'existe Pas aborde également la réalité des choses qui nous entourent. Le rapport au temps est très clairement établi lors des premières séquences du long-métrage nous renvoyant au quotidien d'hommes et de femmes lui étant directement confrontés : l'un consulte sa montre et réalise qu'il a raté son train. L'autre apprend l'avantage des fuseaux horaires, lui permettant ainsi de gagner une demi-heure lors de son voyage en avion. Un homme apporte sa montre qui ne cesse de retarder de cinq minutes chez un horloger. Ou là, encore, le directeur d'un journal demande à l'un de ses rédacteurs de lui fournir un article pour la veille au soir. Des exemples qui déjà, dans leurs propos, exploitent de manière théorique le voyage dans le temps.

Paris n'existe Pas est une formidable leçon de mise en scène car à partir des documents d'archives explorant le Paris des années trente (de vieilles cartes postales en noir et blanc), Robert Benayou parvient à rendre crédible les aventures de son héros. Mais ce n'est pas tout. Car plus que le jeu convaincant de ses interprètes, le film accumule des séquences animées image par image tout à fait remarquables pour l'époque. Et c'est sans compter sur celles durant lesquelles, Simon est directement projeté dans le passé de son appartement, au contact d'un jeune femme dont quelques atours vestimentaires laissent entendre qu'elle vit dans une autre époque. La preuve qu'avec quelques bouts de ficelle et une imagination sans borne l'on peut faire des miracles. L'aventure de Simon est passionnante. Mais alors que le sujet du voyage dans le temps est une chose convenue entre le héros et les spectateurs, arrive l'éventualité que tout ceci n'est que le fruit de l'imagination d'un artiste-peintre en perte de vitesse et mis dos au mur, face à ses démons. On hésite alors à parler de fantastique, de science-fiction, et la réalité nous revient au visage de plein fouet en évoquant l'éventuelle schizophrénie dont pourrait être atteint Simon.
Seule la fin nous aiguillera, après un fabuleux montage de milliers d'images renvoyant au passé, au présent et au futur du héros. Auteur de la partition musicale, laquelle participe généreusement au climat passionné et passionnant de Paris n'existe Pas, Serge Gainsbourg se révèle quant à lui très à l'aise dans le rôle de l'ami, imperturbable dandy fumant du tabac sur porte-cigarette. A noter au passage qu'il s'agit de la toute première collaboration entre le génie de la chanson française et l'arrangeur Jean-Claude Vannier avec lequel il signera deux ans plus tard, l'immense chef-d’œuvre Histoire de Melody Nelson. Quant au long-métrage de Robert Benayoun, il n'est pas loin de mériter la même appellation tant le film et le thème qu'il aborde se révèlent d'une maîtrise quasi irréprochable... A voir absolument...

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lundi 30 avril 2018

Дознание пилота Пиркса - Test Pilota Pirxa de Marek Piestrak (1979)



Test Pilota Pirxa est le quatrième long-métrage a s'inspirer de l'une des œuvres de science-fiction de l'écrivain ukrainien Stanislas Lem après L’Étoile du Silence de Kurt Maetzig en 1960, Ikarie XB1 de Jindrich Polák en 1963, Solaris d'Andreï Tarkovski en 1972, et bien avant le remake de ce dernier que réalisa l'américain Steven Soderbergh trente ans plus tard. Comme toujours avec l’œuvre de Stanislas Lem, le matériau de base est ici une fois de plus très riche. Long-métrage de science-fiction, Test Pilota Pirxa met en scène une expédition vers Saturne parmi les anneaux de laquelle deux sondes doivent être installées par un équipage constitué d'hommes, mais également d'androïdes dont l'origine demeure tenue secrète afin que le commandant Pirx, chef à bord de la navette, demeure impartial. La mission n'étant pas le seul objectif de Pirx, les responsables ont chargé l'astronaute de renommée internationale de jeter un œil sur chacun des membres de l'équipage afin de témoigner si oui ou non, la présence d'androïdes se révèle nécessaire. La mission est donc fondamentale puisqu'à l'issue de celle-ci dépendra le futur de robots et autres machines douées d'une intelligence artificielle...

En à peine quatre-vingt quinze minutes, le long-métrage de Marek Piestrak tente de faire le tour de la question avec plus ou moins de bonheur. Il manque cependant une bonne demi-heure au moins de métrage pour que les questions obtiennent des réponses hautement satisfaisantes. Démarrant à la manière d'un thriller, il faut attendre presque la moitié du film pour que l’équipage constitué d'un peu moins de dix hommes embarque enfin à bord de la navette. L'un des aspects les plus étonnant demeure dans la relative qualité de certains effets-spéciaux quand d'autres se révèlent au contraire, parfois déplorables. Dès le départ, le soin apporté aux androïdes est notable tandis que beaucoup plus tard, l'aspect des anneaux de Saturne et celui des astéroïdes prête à sourire. C'est franchement laid et l'on peine ainsi à se prendre au jeu. Le suspens en est donc relativement dilué. C'est d'autant plus dommage que l'idée d'intégrer des personnages artificiels parmi les membres de l'équipage sans qu'on en connaisse l'identité dès le départ était particulièrement bonne.

Malheureusement, les limites apparentes du budget font que la majeure partie des thèmes évoqués n'aboutissent jamais vraiment. Pourtant, Test Pilota Pirxa conserve un charme indéniable. Et même si l'espace créé pour les besoin du film à parfois l'air d'une succession de bourres de coton, Marek Piestrak s'applique malgré tout à donner un semblant de réalisme à l'ensemble. La marque de fabrique de beaucoup de longs-métrages de science-fiction soviétique ! Les interprètes sont bons, leurs accoutrements crédibles, et l'intrigue repose sur des questionnements que l'on finira bien un jour par évoquer. Les machines faisant de plus en plus partie de notre quotidien et se rapprochant davantage de notre propre image, dans quelle mesure devrons nous bientôt les considérer au même titre qu'un être humain ? Qui donc est le plus fiable ? L'homme, ou la machine ? Peut-on avoir confiance en l'un ou en l'autre ?
Des enjeux qui, ici, divisent l'humanité au point que certains, très vite, tenteront de contrecarrer le projet. Marek Piestrak crée un climat de suspicion au sein même de l'équipage alors que l'on en est encore à se demander qui est fait de chair et de sang et qui n'est constitué que de circuits électriques. La navette se transforme alors en un réseau de coursives mal éclairées, parcourues de visages inquiétants, que le cinéaste rend plus ambigus encore en les camouflant partiellement dans l'ombre. En uniformisant le portrait de ses personnages, il empêche toute distinction et fait de son œuvre, toutes proportions gardées, l'ancêtre du très anxiogène The Thing que réalisera quelques années plus tard le cinéaste américain John Carpenter... Une curiosité...

mardi 10 avril 2018

Roboshark de Jeffery Scott Lando (2015)



Venu de l'espace, une sphère lancée par un vaisseau extraterrestre plonge dans les eaux du Pacifique et pénètre l'organisme d'un grand requin blanc, transformant l'animal en requin-robot. Après avoir coulé un sous-marin avec à son bord cent soixante-huit hommes, la créature hybride se dirige vers la ville de Seattle où elle emprunte le réseau de canalisations souterrain de la ville, semant la terreur et la mort autour d'elle.
Relégués par les médias de tout le pays, les événements sont conjointement suivis par l'armée et par Rick, l'époux d'une journaliste et présentatrice météo, Trish, cette dernière étant officiellement remplacée par sa concurrente Veronica. Mais Trish ne l'entend pas de cette oreille et décide d'outrepasser les ordres de son supérieur et, aidée de sa fille Melody et de son assistant Louie, elle se rend d'abord dans une usine de traitement des eaux afin de suivre la trace de celui que les médias nomment désormais Roboshark...

Originaire du Canada et de Bulgarie, Roboshark est l'un des derniers représentants de la vague « robots-mutants » à avoir vu le jour l'année dernière. Pour une fois, son auteur Jeffery Scott Lando nous épargne la présence des traditionnelles bimbos en bikini, bien que la principale rivale de Trish (Alexis Peterman), Veronica (Laura Dale), représente à elle seule l'essence même de cette vague de femelles décérébrées, superficielles, adeptes de la plastique parfaite au Q.I proche du néant. 

Si Roboshark fait à plusieurs reprises référence aux productions Scy-Fi, on ne peut pas dire qu'il ait davantage de qualités pour pouvoir se permettre de se moquer de la concurrence. Toutefois, on notera que l’œuvre de Jeffery Scott Lando a le mérite de maintenir un rythme soutenu en ne se contentant pas seulement de quelques rares situations géographiques (le récit se situe en mer, dans une station d'épuration des eaux, dans un parc, dans un centre commercial, etc...) et l'humour omniprésent soutient largement la comparaison avec les autres productions du genre.

Reste que les effets-spéciaux, forts présents ici, demeurent d'une qualité plus qu'approximative. Si le concept parvient à relancer l'intérêt d'un film qui ne fait en réalité que prolonger une idée développée dans des dizaines de films déjà sortis les années précédentes, on appréciera (ou pas) l'aspect expansif des méthodes de diffusion des réseaux sociaux. A part cela, Roboshark n'apportera rien de véritablement neuf dans l'histoire un peu trop étirée des récits centrés sur les requins-mutants. Mais ne boudons pas notre plaisir, le film demeure de loin, l'un des meilleurs représentants du genre... 


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