Dans l'immensité de
l'espace, un vaisseau vidé de ses occupants dérive. Six pirates
informatiques y sont envoyés afin de réinitialiser le réseau.
Dirigée par Capra, l'équipe formée de James, Mel, diondra,
Samson et Lara tombent sur Kaida, jeune femme accusée d'avoir tué
l'un de ses anciens camarades. Tous les sept, ils vont devoir
reprogrammer le système afin d'en
supprimer tous les virus et programmes défaillant. mais contre toute attente, ils s'aperçoivent qu'ils sont épiés. En effet, le système lui-même a pris le contrôle du vaisseau et, bien décidé à le conserver et à prendre forme humaine, il décime un à un l'équipe d'informaticiens.
supprimer tous les virus et programmes défaillant. mais contre toute attente, ils s'aperçoivent qu'ils sont épiés. En effet, le système lui-même a pris le contrôle du vaisseau et, bien décidé à le conserver et à prendre forme humaine, il décime un à un l'équipe d'informaticiens.
Non, ceci n'est pas un poisson d'Avril. Ceci est un vrai film de science-fiction comme il en existe des centaines, voire des milliers. Sur le papier, Debug
(ou Spaceship) avait de quoi faire espérer le
meilleur mais très vite on déchante. Dès les premiers instants, on
sent que l'on va passer un moment difficile. Rien que le look de
Jason Momoa (dans le rôle de Iam) fait peur. Trop théâtrale, et
puis cette coiffure, mon dieu, cette mèche blanche et ce brushing
post-eighties décrédibilise à elle seul tout l'ensemble du film.
Ensuite, on aurait aimé que le vaisseau ait un peu plus de
"bouteille". Pour un cargo qui dérive dans l'espace,
il reste encore un peu trop "propre". Trop blanc, et même
les quelques discrètes teintes de bleu et de rouge lui donnent une
esthétique parfois séduisante, on aurait sans doute préféré
qu'il ressemble aux quelques coursives anxiogènes entrevues durant
certaines scènes.
L'histoire en
elle-même est cousue de fil blanc et invraisemblable. Chaque
personnage ayant une tâche bien définie à exécuter (qui se
contente d'être finalement la même pour tous), on se demande si
cette équipe envoyée à des millions de kilomètres de la Terre
sait vraiment ce qu'elle a à faire où si elle a assez de sérieux
pour la mener à bien. Entre Diondra (Jadyn Wong) qui plonge
littéralement dans la merde en visitant de son propre chef les
conduits d'évacuation de déchets organiques, Lara qui plonge elle
dans un bassin censé lui procurer des visions fantasmagoriques et
James qui tente de communiquer à distance avec son frère handicapé
mental, les résultats risquent de se faire attendre. Tout ceci
n'étant pas très sérieux, allons faire un tour du côté des
effets-spéciaux. Ceux-ci sont vraiment décevants. Si quelques
salles valent le détour, d'autres arborent un décor minimaliste pas
toujours affriolant. De plus, pire que le rendu fadasse de simples
maquettes, ce qui jure le plus en la matière, c'est lorsque les
effets-spéciaux sont numériques et que cela se voit.
Debug
est
donc tout sauf un bon film de science-fiction. A éviter sous peine
de passer une déprimante soirée...