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vendredi 12 mars 2021

Cosmic Sin d'Edward Drake (2021) - ★★☆☆☆☆☆☆☆☆

 


 

''Eh oh ! Y'a quelqu'un au fond de ce trou............ ? Bruce ? C'est toi Bruce.............. ? Putain, mec, aide-moi ! Corey, trouve-moi une lampe. Ah, et tu trouveras une corde dans le coffre de la voiture.......'' ''Okay, Edward, okay. T'énerve pas, on va le sortir de ce trou dans lequel il s'est fourré''. ''Allez, mec ! Attrape la corde........... Bon, t'es prêt Bruce............. ?'' ''Ouais, j'suis prêt'' ''Bon, Corey, à trois on tire de toutes nos forces, ok ?'' ''Okay chef !'''. ''Allez, un... deux... trois..... Ahhhhrrrghhhh, humpf, humpf, humpf. On essaie encore. Et cette fois-ci, on y va franchement. Ahhhhhhrrrrrggghhhhhhhh, Pffffffffffff, humpf, humpf....''.......... ''Désolé, Bruce. On n'y arrive pas. Tu t'es enfoncé un peu trop loin dans ce trou pour qu'on puisse y arriver. Fallait faire gaffe.... tant pis pour toi. Allez, ciao...... !!!'' Ce que la petite histoire ne raconte pas, c'est qu'Edward Drake et Corey Large sont revenus sur place le lendemain au petit matin et ont essayé encore et encore jusqu'à y parvenir. Bruce est remonté, lentement, centimètre après centimètre, une corde autour de la taille. Mais arrivé tout en haut, il s'est évanoui. L'épuisement, sans doute. Pour se réveiller cinq-cent vingt-trois ans plus tard en 2524. Finis depuis longtemps les débardeurs tâchés de sueur et de sang. Bruce a pris du grade et se coltine sur les épaules une combinaison de cosmonaute.


Décidément, 2021 a beau être une nouvelle année, pour l'acteur Bruce Willis, elle démarre sous les pires augures avec Cosmic Sin (péché cosmique). Car plutôt que d'élever l'ancienne star au rang qui était le sien du temps où il interprétait John MacClane (personnage dont nous ne retiendrons au final que ses trois premières apparitions dans Piège de cristal, 58 minutes pour vivre et Une journée en enfer), le réalisateur Edward Drake l'enterre en fait toujours plus profondément dans ce trou que l'acteur a lui-même creusé en acceptant de jouer dans d'authentiques navets ! Sous des oripeaux qui n'ont déjà à l'origine rien de vraiment engageant (les différentes affiches ne laissent entrevoir qu'un film de science-fiction bourrin), Cosmic Sin propose un schéma proche de Ghosts of Mars, l'un des films les plus faibles du génial John Carpenter mais qui en comparaison avec le long-métrage de Edward Drake, lui demeure infiniment supérieur. C'est dire s'il ne faut s'attendre à rien d'autre que ce que ''promettent'' les différentes affiches qui exposent des soldats surarmés et équipés de combinaisons spatiales hautement armurées. C'est bien simple, ici on a affaire une histoire d'organismes extraterrestres capables de prendre possession de corps humains et de les infecter... Vaaaachement original comme concept, hum ?


Les humains ainsi transformés sont pathétiques. Il n'est d'ailleurs pas rare de sourire devant leur attitude grotesque, maniérée et ''m'as-tu-vu''. Bruce Willis joue avec autant d'alerte qu'un patient en soins palliatifs. Inexpressif comme le veut son habitude, il a l'air du type qui vient cachetonner et afficher sa trogne à l'image histoire d'attirer les quelques rares spectateurs qui pourraient éventuellement croire encore en lui ! Bourrin comme semblent vouloir le faire comprendre les différentes images circulant ça et là sur la toile ? Ah ouais, carrément ! La caractérisation des personnages ne vaut même pas la peine que l'on s'y attarde plus d'une poignée de secondes. Absente du planning, les personnages ne sont alors que de pâles figures d'une autorité militaire ultra-bourrine dont les armes servent de cerveau et de queue. En dehors des phases de combats même pas dignes du pire First Person Shooter sorti sur PC ou consoles, Cosmic Sin a de plus le culot de nous servir des lignes de dialogue insipides. Adieu finesse... Et pauvre Bruce Willis qui attend patiemment qu'on veuille lui adresser la parole. Il trône sur sa chaise comme le patient d'un Ehpad auquel on vient rendre visite mais qui n'a rien à dire. Prévoyez tout de même des couches les enfants, parce que si le film, que dis-je, la purge d'Edward Drake est tout sauf un bon film de science-fiction horrifico-guerrier, il n'est pas impossible que vous vous fassiez pipi dessus à force de ricaner devant certaines séquences. J'vais pas vous faire la liste des interprètes puisqu'aucun d'eux ne se détache véritablement. Les décors intérieurs sont laids (sans doute une usine désaffectée), tout comme les effets-spéciaux d'ailleurs, qui se comptent sur les doigts d'une main mutilée de quelques doigts et qui là encore, ne brillent pas par leur finesse. Concernant le budget, il est fort probable qu'une grande partie ait été engloutie par la vedette Bruce Willis qui pourtant, se contente d'en faire le moins possible. Il n'y a vraiment rien à sauver dans cette engeance. Une série Z aux allures de budget confortable mais qui ne trompera personne !!! Poubelle !!!

 

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