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dimanche 3 novembre 2024

Rétrospective films STAR TREK (partie 1 sur 2)

 

Durant ces dix derniers jours, ma compagne et moi avons opté pour des soirées consacrées 100% à la franchise cinématographique Star Trek. Des six premiers longs-métrages évoluant dans l'univers de la série originale jusqu'aux films ayant pour membres de l'Enterprise, l'équipage formé autour du Capitaine Jean-Luc Picard... Le verdict est parfois sans appel. Nous y redécouvrions ce que la saga cinématographique pouvait nous proposer de meilleur, mais aussi de pire.


Star Trek : le film de Robert Wise (1979) - ★★★★★★★★☆☆

 

Une excellente entrée en matière pour celles et ceux qui ne connurent ni ne suivirent pas à l'époque la série originale Star Trek (1966-1969). L'auteur du Jour où la Terre s'arrêta en 1951, de La maison du Diable en 1963, de La canonnière du Yang-Tsé en 1966 ou de L'Odyssée du Hindenburg en 1975 signait un premier long-métrage à destination des salles obscures particulièrement prenant et accompagné par la bande-originale composée par Jerry Goldsmith auquel l'on devait notamment l'excellent thème Klingon Battle. Des effets-spéciaux dans la moyenne et une aventure spatiale pleine de rebondissements.


Star Trek 2 : La Colère de Khan de Nicholas Meyer (1982) - ★★★★★★★★★☆

 

Trois ans plus tard, c'est au tour de Nicholas Meyer de prendre les rênes de la franchise sur grand écran avec ce qui demeure encore aujourd'hui comme l'un des meilleurs opus (si ce n'est LE meilleur) de la saga. Outre William Shatner, Leonard Nimoy, DeForest Kelley et le reste de l'équipage de l'Enterprise, nous retrouvons l'un des plus charismatiques antagonistes de la série originale en la personne de Ricardo Montalbán qui incarne ici le personnage de Khan Noonien Singh (plus connu sous le diminutif de Khan). Un homme aux capacités physiques et intellectuelles hors normes qui quinze ans après sa première apparition à la télévision réapparaît entouré des quelques rares survivants qui demeurent autour de lui afin de se venger de ceux qui les condamnèrent ses hommes et lui à un exil forcé sur la planète Ceti Alpha V ! L'affrontement entre Khan et les membres de l'Enterprise est passionnant. Nicholas Meyer réalise une œuvre sans temps-mort à l'issue de laquelle, l'un des plus iconiques personnages de l'univers Star Trek perdra malheureusement la vie lors d'une intervention des plus courageuses...


Star Trek 3 : À la recherche de Spock de Leonard Nimoy (1984) - ★★★★★☆☆☆☆☆

 

Durant sa carrière d'acteur, de scénariste et de metteur en scène, Leonard Nimoy, connu pour avoir longtemps incarné le vulcain Spock, dirige ici ses camarades de toujours. Son personnage n'apparaît donc que très brièvement, l'acteur passant pour la première fois sur grand écran derrière la caméra. Comme ne l'indique peut-être pas précisément le titre de ce troisième long-métrage de la franchise cinématographique, le personnage iconique qui perdit la vie lors du précédent opus, c'est lui. Enfin, Spock, pas Leonard Nimoy, hein ! Cette nouvelle aventure débute très exactement là où s'interrompirent les événements du précédent film. L'on y apprend que la capsule où reposait Spock, laquelle fut envoyée à la surface d'une planète créée à partir du projet Genesis, émet un signal. Ce qui pourrait éventuellement établir que Spock est toujours en vie. Dans cet opus, l'équipage de l'Enterprise est confronté à Kruge, un commandant intéressé de très près par le projet Genesis. Si cette facette du récit est plutôt captivante, l'aventure promise lors de l'exploration de la planète est quant à elle gâchée par une ambition drastiquement revue à la baisse !


Star Trek 4 : Retour sur Terre de Leonard Nimoy (1986) - ★★★★★★★★☆☆

 

Deux ans plus tard, Leonard Nimoy tenait ferme sa position de metteur en scène et reprenait donc une nouvelle fois les rênes de la franchise en réalisant lui-même ce quatrième long-métrage qui en comparaison du précédent lui est nettement supérieur. Une aventure spatiale en forme de voyage dans le temps s'inscrivant à l'époque même où fut tourné le film. Plongeant ainsi l'équipage de l'Enterprise dans les années quatre-vingt du siècle dernier. Contraignant ainsi ceux qui auront la chance de poser le pied à terre de s'accoutumer des us et coutumes terriennes de l'époque. De quoi s'offrir quelques barres de rire lorsque l'ingénieur en chef de l'Enterprise NCC-1701 Scotty (James Doohan) tente notamment d'accéder au contrôle d'un vieux modèle d'ordinateur par sa seule voix ou lorsque Spock interjette régulièrement le mot ''Merde'' à la fin de ses phrases. Voyage dans le temps, humour, mais aussi écologie et philosophie environnementale sont visibles à travers l'introduction du personnage du docteur Gillian Taylor interprétée par l'actrice Catherine Hicks. Une jeune scientifique responsable de deux baleines à bosse qui vont bien malgré elles contribuer à sauver l'humanité en 2286 alors qu'un cataclysme dont l'ampleur est proche de celui qui faillit être occasionné lors de Star Trek : le film risque de s'y produire. Un excellent volet avant... le naufrage temporaire de la franchise.


Star Trek 5 : L'ultime frontière de William Shatner (1989) - ★★★☆☆☆☆☆☆☆

 

A son tour, l'acteur William Shatner qui incarne à l'image l'ancien amiral James Tiberius Kirk rétrogradé au rang de Capitaine suite aux précédentes aventures prend les commandes de ce nouveau voyage intergalactique situé en 2287. Après un démarrage plutôt convainquant montrant le trio principal (Kirk/Spock/McCoy) prendre du bon temps dans le Parc national de Yosemite et par l'apparition à l'écran d'un nouvel antagoniste en la personne du vulcain Sybok (Laurence Luckinbill) parcourant une planète désertique du nom de Nimbus III afin de rallier des dizaines d'âmes perdues à sa cause, ce cinquième long-métrage est un ratage quasi complet. Reposant sur un scénario de David Loughery lui-même inspiré d'une histoire qu(il écrivit aux côtés de William Shatner et Harve Bennett, Star Trek 5 : L'ultime frontière n'atteint jamais ses ambitions. Œuvre dans laquelle est notamment posée la question de l'existence de Dieu, la mise en scène de William Shatner est un retour aux sources de la franchise. Mais pas pour de bonnes raison malheureusement puisque le film reflète l'aspect profondément éculé de certaines techniques employées à l'époque des années soixante pour mettre en scène des situations propres à la science-fiction. L'acteur, scénariste et réalisateur signe donc une œuvre qui en 1989 est déjà totalement dépassée technologiquement. Les effets-spéciaux sont abominables et le sujet abordé de manière totalement risible. Kitsch, ouais, semble être le terme approprié pour ce film ni fait ni à faire. Autant dire qu'il est conseillé de le zapper lors d'une éventuelle rétrospective MAIS de le savourer lors d'une soirée consacrée aux Nanars !


Star Trek 6 : Terre inconnue de Nicholas Meyer (1992) - ★★★★★★★★☆☆

 

On change de décennie puisque le sixième long-métrage de la franchise est réalisé en 1992. Exit William Shatner à la mise en scène, et c'est tant mieux ! Après la purge signée trois ans auparavant, on pouvait se demander si la saga allait pouvoir se relever. Si la réponse était incertaine, la présence au générique du réalisateur Nicholas Meyer semble être la preuve des motivations des producteurs. En comparaison avec son prédécesseur, c'est ici le jour et la nuit. D'un long-métrage artistiquement et techniquement pauvre l'on passe à l'un des meilleurs volets de la première période. Surtout, le film marque l'annonce d'une rupture avec ses principaux protagonistes qui très prochainement vont être remplacés par l'équipage du Capitaine Jean-Luc Picard. Terre inconnue met une fois de plus en péril l'Enterprise et son équipage, encore et toujours confrontés aux Klingons. Mais pas que puisque l'on découvre qu'une organisation s'est formée afin d'empêcher de futurs accords entre le peuple Klingon et la Fédération des planètes unies. Dans cette aventure où Kirk et McCoy vont principalement mettre leur existence en péril, des traîtres sont en outre positionnés à bord de l'Enterprise. Terre Inconnue bénéficie d'un excellent rythme, de punchlines parfois mémorables et de décors relativement variés comme les mines de la prison de glace Rura Penthe et où vivre à sa surface gelée est synonyme de mort certaine. À la suite de cette passionnante aventure, le générique de fin déroule sa longue liste des participants parmi lesquels, les principaux interprètes de l'univers Star Trek qui chacun ont apposé leur signature, comme un adieu à l'univers qui les rendit célèbres et populaires. Un hommage sobre mais Ô combien émouvant consacré à des acteurs ainsi qu'à leurs interprètes que nous ne nous attendions alors plus à découvrir sur petit ou grand écran...

 

dimanche 3 avril 2022

Moontrap de Robert Dyke (1989) - ★★★★★☆☆☆☆☆

 


 

Après avoir subit toute une série de purges durant le week-end du type The Chain Reaction de l'australien Ian Barry, The Blob n°2 : Le retour du monstre de Laurence Jacobs (sur lequel il y a de très fortes chances que je revienne), The Vineyard de James Hong et William Rice ou encore la pitoyable comédie de science-fiction Real Men de Dennis Feldman pourtant interprétée par James Belushi, il fallait bien que je nourrisse l'une de mes passions (celle pour l'écriture) avant de tomber d'inanition. Mon choix se porta alors sur un tout autre long-métrage, peut-être pas aussi mauvais que les précédents mais pas non plus digne de s'inscrire parmi les meilleurs de sa catégorie. Une grande partie de ce week-end ''de boulimie cinématographique'' ayant été consacrée à la science-fiction, c'est donc sur Moontrap que j'ai choisi de jeter mon dévolu. Petit film sans prétentions réalisé à la toute fin des années quatre-vingt et traduit chez nous sous le titre Péril sur la Lune, Moontrap met en scène les acteurs Walter Koenig et Bruce Campbell. Si le second était déjà connu depuis presque dix ans pour avoir tourné dans le film d'horreur culte de Sam Raimi Evil Dead dans lequel l'acteur tenait le rôle principal de Ash), le premier est quant à lui devenu célèbre depuis sa multiple incarnation du personnage de Pavel Chekov, enseigne d'origine russe chargé de la navigation à bord de l'Enterprise NCC-1701. On parle évidemment là de la série télévisée de science-fiction originale Star Trek et des premiers longs-métrages cinématographiques qui en ont découlé. Les deux acteurs sont donc réunis en 1989 dans un projet bien loin d'atteindre les qualités de la mythique franchise...


En effet, à travers ce qui s'apparente à un modeste budget, le récit de Moontrap tourne autour de deux astronautes qui après avoir observé lors d'une sortie dans l'espace le corps d'un homme momifié et l'avoir ramené sur Terre apprennent qu'il est âgé d'environ quatorze mille ans. Une éventualité difficile à accepter si l'on prend en compte l'âge des technologie permettant d'aller ''se promener dans l'espace'' ainsi que la date à laquelle l'homme y est allé pour la toute première fois. Bruce Campbell et Walter Koenig sont les deux seules véritables vedettes de ce petit film au scénario ambitieux mais au traitement relativement décevant. L'on découvre d'emblée que sur la Lune, à l'époque où la mission Apollo 11 entreprenait la dernière phase de sa mission à la surface de l'astre, un œil robotisé émergea de son sol pour ensuite y disparaître au moment où devait décoller le module de décollage. Vingt ans plus tard, la navette spatiale Camelot rapporte donc à son bord le cadavre vieux de quatorze mille ans ainsi qu'un drôle d'objet que l'astronaute Jason Grant a récupéré à bord d'un vaisseau abandonné situé en orbite autour de notre planète. Une fois le corps analysé au Carbone 14 et laissé sans surveillance, le curieux objet qui l'accompagne semble prendre vie et se transforme subitement en une imposante machine meurtrière que va combattre sur place le service de sécurité du laboratoire. Une scène on ne peut plus significative des moyens consacrés aux effets-spéciaux et qui relègue directement le long-métrage de Robert Dyke au rang de nanar!


S'ensuit toute une série de séquences plus ou moins convaincantes parmi lesquelles un voyage dans l'espace se résumant à.... rien puisque nos deux valeureux astronautes (le second se nommant Ray Tanner) sont immédiatement propulsés sur la surface de la Lune avant d'y découvrir notamment des ossements humains ainsi qu'une immense structure apparemment construite par une civilisation inconnue. De là à imaginer que Ridley Scott ait pu s'en inspirer lors de l'écriture et de la mise en scène de Prometheus vingt-trois ans plus tard, il n'y a qu'un pas que n'oseront franchir que les critiques les plus courageux. Quant au corps découvert dans l'espace ou bien même cette femme enfermée dans un sarcophage et libérée par les deux astronautes, un peu d'imagination nous fera peut-être dire que le Lifeforce de Tobe Hooper sorti quatre ans plus tôt y est peut-être pour quelque chose. Présence ensuite d'un immense androïde loin d'être aussi impressionnant que le Terminator de James Cameron, accouplement entre la belle inconnue (l'actrice Leigh Lombardi) et l'un de nos deux astronautes (parce que randonner sur la surface de la Lune, ça creuse l'appétit... sexuel!) puis, repompage du pauvre du Alien de Ridley Scott dont je laisse les curieux découvrir le contenu. Si ce n'étaient des décors peu réalistes qui montrent bien que la plupart des séquences furent tournées en studio et une atroce bande musicale composée par Joseph LoDuca, Moontrap n'aurait peut-être pas connu l'avalanche de critiques et de notes négatives qui ont plu à sa sortie. Malgré ces dernières, Robert Dyke a lancé une campagne de financement vingt-deux ans plus tard afin de produire et réaliser une séquelle. Si le projet est d'abord tombé à l'eau, en 2014 lui et Tex Ragsdale sont parvenus à réunir les fonds. Trois ans plus tard naîtra donc la suite de Moontrap sous le titre Moontrap Target Earth...

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