Dana, Vincent, Robin et
Michael passent une agréable soirée en boite de nuit lorsque ce
dernier est pris à parti par deux videurs. Alors que Robin vient de
faire sa demande de mariage à Dana sur le capot d'une voiture, la
scène dégénère. Les deux amis se battent contre les deux gros
bras et parviennent à prendre le dessus. De retour chez eux, il
passent la nuit chacun de leur côté et en agréable compagnie.
Robin aux bras de Dana et Michael auprès de Carrie, une jolie jeune
femme rencontrée dans la boite de nuit. Vincent, lui, reste seul,
avec sa trouille légendaire.
Au petit matin, le groupe
découvre qu'il n'y a plus d’électricité. Ni chez eux, ni dans le
quartier, ni même jusqu'à Leeds qui est pourtant à deux heures de
là. Pire, un immense vaisseau voile désormais le ciel. Un clochard
avertit Michael et ses amis de la menace imminente mais personne ne
semble vouloir l'écouter. Dehors, c'est l'anarchie. Alors que la
population tente de se procurer des vivres dans les magasins, le
petit groupe d'amis tente lui de survivre à la menace grandissante
que semblent représenter les envahisseurs.
Jean-Claude Van Damme
dans un film d'invasion extraterrestres ? Et pourquoi pas. Par
contre, il ne va sans doute pas falloir s'attendre à quelque chose
de très subtil. Ce que semble confirmer le premier quart d'heure
situé dans la boite de nuit. Un passage obligé pas très mature
visant à rameuter un public jeune. On a presque envie d'arrêter là
le supplice lorsque tout prend une tournure différente dès le
retour de nos héros dans leur demeure. Alien Uprising ne
va cependant pas chambouler les amateurs du genre car il faut
reconnaître au film de Dominic Burns la capacité à aller flirter
avec tout et n'importe quoi. C'est un peu le désordre en effet, mais
le film n'est cependant pas l'immense navet auquel on pouvait
légitimement s'attendre.
Bon, il est vrai qu'en
terme d'effets-spéciaux, Alien Uprising mériterait
de revoir sa copie. Le vaisseau-mère est ce qui a été vu de plus
laid, quant aux « chasseurs » qui s'en extraient afin de
traquer les éventuels survivants de notre espèce au sol, ils sont
assez... comment dire... navrants !
Le
film peut tout de même compter sur un atout majeur (je vois déjà
les fans de JCVD lever la main) : son rythme. En effet,
quiconque vous affirmera que Alien Uprising est
lent, mou, amorphe ou tout autre expression signifiant l'ennui pourra
être considéré comme un fieffé menteur. Car si le film de Dominic
Burns fleure bon le nanar, on ne s'y ennuie pas une seconde... ou
presque. Il faut surtout être armé d'un courage bien trempé pour
passer le cap de la scène d'ouverture qui est tout sauf plaisante à
regarder.
Concernant
Jean-Claude Van Damme, si sa présence au générique est reléguée
en arrière-plan du casting principal, ça n'est pas pour rien. En
effet, la star belge des arts martiaux n'y apparaît que
ponctuellement, dans des scènes muettes et sans le moindre intérêt.
Tout juste adressera-t-il la parole à Michael et ses amis vers la
dernière demi-heure et ce, pour une très courte durée. On le verra
combattre oui, mais pas lord d'un combat à la mesure de son talent
de karatéka. En fait, le seul combat voué à marquer les esprits
des amateurs sera celui engagé entre Michael et un étrange agent de
surveillance.
Alien Uprising est
donc un tout petit film de science-fiction qui ne changera pas le
court de l'histoire d'un genre qui a suffisamment de références
pour ne pas faire regretter aux fans du genre l'existence de cette
petite production sans grande envergure. De quoi passer un agréable
moment de détente, tous neurones évacués dès le départ bien
évidemment...
MERCI BCPS
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