Tia et Tony sont confiés
aux bons soins d'un orphelinat jusqu'au jour où ils croisent la
route de Lucas Deranian, homme de main du riche propriétaire
Aristotle Bolt qui désire exploiter les dons des deux enfants pour
de mauvaises raisons. D'abord accueillis et amadoués comme il se
doit, Tia et Tony finissent par se rendre compte que leur hôte n'est
pas si bien attentionné qu'ils l'on d'abord cru et choisissent de
prendre la fuite. En chemin, ils croisent la route d'un vieil homme
au volant d'un camping-car qui va les aider à retrouver leur
véritable identité dont les origines semblent se situer au somment
d'une montagne connue pour être le lieu de superstitions.
De plus, Tia a des
visions récurrentes d'un événement particulièrement flou et dont
elle ne connaît pas l'origine. Peu à peu, les images dans sa tête,
s'éclaircissent. Elle se découvre naufragée en compagnie de son
frère Tony et d'un homme dont elle finira par découvrir l'identité.
Les deux enfants vont se lancer dans une quête de vérité sur leurs
origines tout en étant inlassablement poursuivis par les autorités
auxquelles Aristotle Bolt a promis d'offrir une forte somme
d'argent...
Précédant Les
Visiteurs d'un Autre Monde du même John Hough sorti trois
ans plus tard, La Montagne Ensorcelée ne dépaysera
sans doute pas tous ceux qui ont pris du plaisir à suivre les
aventures de Tia et Tony, deux jeunes enfants issus d'une galaxie
lointaines et pourvus de pouvoirs télékinésiques et télépathiques.
Si les acteurs qui se retrouvaient à l'époque face aux tout jeunes
Kim Richards et Ike Eisenmann différaient de ceux que l'on
retrouvait dans la suite, on ne peut pas dire que le scénario fasse
preuve d'une folle originalité tant le déroulement des intrigue
suit à peu de choses près le même fil conducteur. Le méchant est
riche, fort antipathique, assisté d'un homme de main totalement voué
à sa cause. Tia et Tony sont déjà capables de prouesses étonnantes
mais sont cette fois-ci aidée par un chat noir capables d'avoir un
comportement qui les sauvera des griffes de leurs poursuivants à
maintes reprises.
Ne nous voilons pas la
face : le film de John Hough ciblait déjà le jeune public.
Cela se remarque au comportement des méchants. Des personnages
antipathiques mais jamais vraiment inquiétants. C'est qu'il fallait
les ménager à l'époque nos chérubins. En étant estampillé Walt
Disney, La Montagne Ensorcelée s'impose
d'emblée des quotas en terme de niaiserie. Si ce n'étaient les
sympathiques trognes des deux jeunes acteurs et des interprètes qui
les accompagnent (le toujours savoureux Donald Pleasance qui fut l'un
des acteurs préférés du cinéaste John Carpenter qui l'embaucha
sur plusieurs projets dont Prince des Ténèbres
et
le surévalué Halloween,
ainsi que Ray Milland qui joua dans de nombreux films et téléfilms
et croisa la route du célèbre Lieutenant Columbo dans l'épisode
Dites-le Avec des Fleurs)
le film demeurerait d'un intérêt plus que discutable.
Au mieux, il amusera encore aujourd'hui les très jeunes, au pire,
les plus âgés, avides de sensations fortes, iront voir ailleurs...