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mardi 18 septembre 2018

Space Killer de Irvin S. Yeaworth Jr (1991) - ★★★★★☆☆☆☆☆



A Liberty, petite ville d'Amérique du Nord, une pluie de météorites tombe du ciel lorsque l'une d'elles, un peu plus grosse que les autres, s'écrase au sol avant d'avoir été complètement désintégrée dans l'atmosphère. A l'intérieur, une minuscule créature s'en extraie dans le but de se nourrir d'électricité et ainsi pouvoir se développer. L'événement survient alors que vient d'être achevé un projet de centrale nucléaire à laquelle a participé l'ingénieur Linda Fletcher qui grâce au financement de partenaires japonais est parvenue à faire construire un nouveau réseau électrique dans la région. De retour à Liberty depuis de nombreuses années d'absences, Linda retrouve un ancien camarade d'école qui depuis est devenu le shérif de Liberty. La jeune femme et Tom Conway vont se lancer à la poursuite de la créature qui ne cesse de grandir et met en danger les habitants de la petite commune...

Comme dans bon nombre de films mélangeant horreur et science-fiction, Shock Invader, aka Not of This World, aka Space Killers (comme le souligne l'affiche accompagnant cet article), l'invasion nous vient de l'espace à bord d'une météorite s'écrasant sur le sol terrestre dans une petite localité rurale. Bien que le sujet s'apparente au scénario d'un petit classique de la science-fiction réalisé en 1958 par le cinéaste Irvin S. Yeaworth Jr, Danger planétaire, le film de John Hess, notamment auteur d'un peu plus d'une dizaine de longs-métrages dont Alligator II, la Mutation la même année ou encore Legion en 1998, s'arrête à ce menu détail même si sa créature elle aussi évolue en fonction des victimes qu'elle croise sur sa route.

Inutile de s'attendre à un chef-d’œuvre du genre puisque Space Killers accumule un certain nombre de défauts dont le plus marquant demeure ses effets-spéciaux. En 1991, le cinéma et les maquilleurs en particulier étant déjà capables de nous offrir de bien meilleurs résultats en matière de maquillages en latex, d'animatronic et d'effets visuels, le constat de Space Killers est en la matière, édifiant. C'est laid, et la créature ne se résume le plus souvent qu'à un bout de pneu cramoisi animé à 'l'arrache' ! Pas de quoi débrider l'imaginaire des amateurs de science-fiction et encore moins ceux des films d'horreur qui resteront sur leur faim. A sa décharge, le film de Irvin S. Yeaworth Jr, qui s'avère être en réalité un téléfilm produit pour la télévision américaine est par contre relativement bien interprété. On y retrouve au génériques quelques vieux couteaux de la télévision américaine avec en première ligne la chanteuse de country et accessoirement actrice d'une tripotée de séries télévisées, Lisa Hartman. Une belle jeune femme que les anciens reconnaîtront sûrement pour l'avoir découverte au cinéma dans La Ferme de la Terreur de Wes Craven ou à la télévision dans Les Roses Rouges de l'Espoir en 1987, Piège de Feu en 2004, ou encore dans Mon Fils a Disparu en 2011. 
A ses côtés, l'acteur Adolfo Larrue Martinez, plus connu chez nous sous le nom de A Martinez, celui-là même que le public français découvrit grâce au célèbre soap opera Santa Barbara que TF1 diffusa chez nous entre 1985 et 1992. L'acteur y jouait l'un des personnages les plus importants en incarnant le rôle de Cruz Castillo. Outre le duo formé par Lisa Hartman et A Martinez, on retrouve également l'acteur Pat Hingle dans le rôle du docteur Avery ou encore l'acteur nippo-américain Cary-Hiroyuki Tagawa dans celui du représentant japonais.Si Space Killers se laisse regarder sans véritable déplaisir, il faut avouer que ce téléfilm sans prétention pique malgré tout les yeux. Une toute petite production tout à fait dispensable...

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