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samedi 27 juin 2020

Buck Rogers au 25e Siècle de Daniel Haller (1979) - ★★★★★☆☆☆☆☆



Anthony Rogers est né en 1928 de l'auteur de science-fiction américain Philip Francis Nowlan. Il apparaît pour la toute première fois dans le magasine Amazing Stories créé deux ans auparavant par le romancier de science-fiction Hugo Gernsback. C'est sous le nom de Buck Rogers que le public français le découvre après qu'il ait connu une nouvelle existence dans un Comic Strip l'année suivant sa naissance. Nous sommes à la fin des années soixante-dix et le nom de Buck Rogers va coïncider avec deux événements. Tout d'abord la sortie sur grand écran de l'épisode pilote Buck Rogers au 25e Siècle, puis la diffusion à la télévision américaine six mois plus tard de la première saison constituée de vingt-quatre épisode. La seconde quant à elle constituée de treize épisodes seulement dont deux sont divisés en deux parties ne le sera qu'à partir du 15 janvier 1981 au États-Unis, la France devant patienter jusqu'en 2001 avec une diffusion en version originale sous-titrée...

Aux côtés de Cosmos 1999 de Gerry et Sylvia Anderson, L'Âge de Cristal de William F. Nolan et George Clayton Johnson et Battlestar Galactica de Glen A. Larson, Buck Rogers au 25e Siècle faisait partie à la fin des années soixante-dix et au début de la décennie suivante des plus célèbres séries de science-fiction projetées sur les petits écrans. La sortie de l'épisode pilote n'étant pas due au succès de la série qui ne serait diffusée à la télévision que quelques mois plus tard, il s'agissait donc pour le public de découvrir un univers qui jusque là n'avait été développé que sur papier de plus ou moins bonne qualité (les Pulps n'étant pas réputés pour la qualité du matériau généralement employé). Alors que deux ans auparavant était sorti sur les écrans le premier volet à succès de la trilogie originelle Star Wars, le succès de l’œuvre de de George Lucas allait inspirer toute une vague de scénaristes et de réalisateurs qui allaient pouvoir eux aussi se lancer dans l'aventure du space opera...

Si je me souviens qu'à l'époque de sa diffusion la série Buck Rogers eut un impact des plus positif sur moi, à redécouvrir aujourd'hui le long-métrage/pilote diffusé pour la première fois en France sur TF1 dans l'émission L'Avenir du Futur du 24 octobre 1983, c'est le coup de massue ! En effet, typique d'un style visuel qui appartient à un passé désormais révolu depuis presque quarante ans, Buck Rogers au 25e Siècle apparaît surtout comme une curiosité que les plus jeunes risquent de trouver passablement éculé. Et le mot est faible : décors kitschissimes (contrebalançant parfois avec de superbes Matte Painting), costumes ringards, couleurs criardes et primaires dégueulant littéralement des bandes magnétiques, humour à deux francs six sous... Même la série de Gerry et Sylvia Anderson, pourtant réputée pour son aspect visuel relégué au fin fond des âges lui est infiniment supérieure. Heureusement, pour ce héros évoluant dans un décor de science-fiction dans lequel on a toujours l'impression que va débarquer le John Travolta de La Fièvre du Samedi Soir, l'acteur Gil Gerard qui incarne le Capitaine William « Buck » Rogers demeure plutôt sympathique...

Mais alors qu'il pourra à certaines occasions énerver à force de tout prendre avec une légèreté parfois trop prononcée, la présence des charmantes Erin Gray dans le rôle de la Colonelle Wilma Deering et de Pamela Hensley dans celui de la Princesse Ardala contrebalance la ''touche'' ringarde que se farcie ce long-métrage qui fort heureusement n'excède pas les une heure trente environs. Pour les plus anciens, et parmi eux, les plus coriaces, le plaisir de retrouver des personnages aussi emblématiques que le Dr. Theopolis et le robot Twiki demeurera peut-être intact. Quoique... cette histoire se déroulant au vingt-cinquième siècle et dans laquelle un astronaute envoyé dans l'espace en 1987 se réveille cinq-cent ans plus tard a bien mal vieilli. Si le concept du remake est plus ou moins défendable, voilà un film et une série qui mériteraient sans doute une mise à jour... À réserver aux nostalgiques avant tout...

samedi 30 mai 2020

Official Denial de Brian Trenchard-Smith (1994) - ★★★★★☆☆☆☆☆



Paul Corliss en est convaincu : il fait régulièrement l'objet d'expériences scientifiques de la part de petits hommes gris qui le kidnappent. L'armée de l'air s'intéresse de très près à cette affaire et surveille dans le plus grand anonymat la demeure de Paul. Truffée de caméras, celles-ci permettent au service dirigé par le Général Spaulding et par le Lieutenant Colonel Dan Lerner de surveiller Paul sans que celui-ci ne le sache. Marié avec la fleuriste Annie, il est un soir de nouveau ''contacté'' par les extraterrestres. Témoins de l'apparition d'un OVNI au dessus de la propriété des Corliss, Spaulding et Lerner retrouvent dès le lendemain le vaisseau écrasé au sol. Ils envoient alors une section de soldats réquisitionner Paul afin qu'il les aide à communiquer avec le seul extraterrestre ayant survécu à la catastrophe. Enfermé dans une pièce, la créature a l'air mal en point. Chargé de communiquer avec cet être étrange pas plus grand qu'un enfant de dix ans, chauve, gris et possédant d'immenses yeux noirs, Paul éprouve le plus grand mal à le faire parler. C'est alors qu'il a l'idée de se raser le crâne pour ressembler à celui qu'il a choisi d'appeler Dos. Par miracle, Dos se sentant en confiance communique avec Paul par télépathie. Mal en point, il est transféré ailleurs. Avec l'accord du Général Spaulding, Paul accompagne le soldat chargé de son transport. L'occasion pour lui de délivrer Dos de son emprisonnement par l'armée. Bientôt rejoint par Annie, Paul va découvrir un fait extraordinaire relatif à Dos et son peuple...

Official Denial est typiquement le genre de téléfilm de science-fiction des années quatre-vingt dix qui a visuellement très mal vieilli. Mais alors qu'en outre, l’œuvre de Brian Trenchard-Smith semblait pencher vers une approche relativement brutale et sans finesse, la chose se laisse finalement suivre sans déplaisir. Et ce, alors même que le doublage ne fait absolument pas partie de ses qualités premières. Si l'acteur Parker Stevenson, interprète entre de nombreuses séries télévisées parmi lesquelles La Croisière s'Amuse, Falcon Crest, Alerte à Malibu ou encore Greenhouse Academy, en est le héros, les fans de la série L'Agence tous Risques verront sans doute la présence de l'acteur Dirk Benedict comme un atout certain et pourquoi pas, un gage de qualité. Loin du personnage de Futé, il incarne un lieutenant Colonel imbuvable. Le genre de personnage caricaturé à l'extrême, engoncé dans son uniforme et psychologiquement rigide. Bref, il n'y aura guère que l'acteur Chad Everett dans le rôle du général Spaulding pour réconcilier le public avec l'armée..

Official Denial se présente comme un sous E.T l'Extraterrestre de Steven Spielberg avec son ''petit gris'' échoué sur notre planète et dont la seule envie et de retrouver les siens. L’extraterrestre tout en latex conçu pour l'occasion respecte relativement bien certains critères physiques relatés par la plupart des témoignages réels ou non. En effet, Kym Sainsbury a conçu un Dos à la peau grise dénuée du moindre poil, d'un crâne aux proportions plus importantes que chez l'être humain, une paire de mains possédant chacune quatre longs doigt et surtout, un visage orné de deux immenses yeux noirs. La créature est plutôt bien fichue même si son incapacité à bouger les lèvres ont contraint le scénario à évoquer une communication basée sur la télépathie. L'effet est simple mais crédible. Le plus important des inconvénients que possède le téléfilm demeure dans les effets-spéciaux visuels conçus par Dwayne McClintock et qui aujourd'hui souffrent terriblement de la comparaison avec ce que l'on est en droit d'attendre d'une œuvre de science-fiction. Si Official Denial démontre d'une manière générale un manque flagrant de moyens financiers, on louera par contre l'effort d'un scénario qui ne se contente pas de proposer un produit bourrin décrédibilisant le mythe des OVNIS et des extraterrestres. On éprouvera donc un brin de sympathie pour le téléfilm de Brian Trenchard-Smith même s'il aura tôt fait de tomber dans l'oubli une fois sa vision arrivée à son terme...

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