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lundi 3 décembre 2018

The Last Days on Mars de Ruairi Robinson (2013) - ★★★☆☆☆☆☆☆☆



Le problème avec la science-fiction, c'est qu'il y a à boire, à manger, mais aussi à vomir. Les space opera sont légion, et ceux dont l'intrigue se situe à la surface de la planète rouge de notre système solaire de plus en plus nombreux. Seul sur Mars de Ridley Scott a fait beaucoup de bien aux amateurs du genre, mais a aussi involontairement engendré toute une série d'ersatz de plus ou moins bonne qualité. Chose que l'on ne pourra cependant par reprocher à The Last Days on Mars, puisque ce film réalisé par le cinéaste irlandais Ruairi Robinson est sorti deux ans avant, en 2013. Mais, bien longtemps après l'un des deux autres chefs-d’œuvre de la science-fiction réalisés eux aussi par Ridley Scott, Alien, le Huitième Passager (le troisième demeurant bien évidemment Blade Runner), lui-même source d'inspiration évidente, quoique à y réfléchir plus en profondeur, The Last Days on Mars ressemble effectivement davantage à Alien:Covenant sorti l'année passée et, réalisée par... je vous laisse deviner...

Le premier long-métrage de l'acteur, scénariste, producteur, réalisateur (et j'en passe) Ruairi Robinson, lequel est généralement plus habitué au format court qu'au long, a tout d'abord de quoi convaincre les sceptiques. Surtout le premier quart d'heure de The Last Days on Mars offrant une contemplation crédible et envoûtante de la planète Mars (alors même que le très pénible 2036 Origin Unknown n'en laissait voir pas grand chose à cause d'épouvantables filtres en mode « caches misère ») à la surface de laquelle, les membres d'une expédition s'apprêtent à y vivre (c'est le cas de le dire), leurs derniers instants d'émotion. Dans un premier temps, l’œuvre laisse envisager un profond respect de la part de son auteur pour les sciences puisque l'intrigue se déroule de manière sensiblement moins grotesque que bon nombre de longs-métrages de science-fiction. Les images de la planète sont belles, et les décors intérieurs convaincants. Malheureusement, et oui, cela se gâte alors qu'un accident arrive à l'un des membres de l'équipage qui après avoir étudié un prélèvement, décide de retourner dans la zone de recherche. Le sol se dérobe sous ses pieds, l'homme chute de plusieurs mètres sous terre et disparaît. Une équipe réduite se lance à sa recherche, et là, ça devient du grand n'importe quoi !

Sans doute victime d'un accident vasculaire cérébral ou des effets secondaires liés à la consommation d'une herbe de mauvaise qualité, Ruairi Robinson pète littéralement un câble et nous sert un mix improbable entre Science-fiction et film de Zombies ! Non, vous ne rêvez pas. The Last Days on Mars s'offre le luxe de proposer l'un des scénarii les plus CONS que l'on puisse oser imaginer. En gros, le bonhomme a bâtit un magnifique château de sable avant de le défaire à grands coups de pieds. Du long-métrage qu'il semblait vouloir être à l'origine, The Last Days on Mars n'est plus qu'un nanar même pas plaisant à suivre. Un peu comme si la chaleur des premiers instants nous offrait l'opportunité d'ouvrir grandes les fenêtres avant que ne survienne en quelques secondes, une immense vague de froid. Oui, je le reconnais, la chose n'est pas plaisante. Le film, pas davantage. Et même, si l'on décide de passer outre la crétinerie du spectacle auquel le cinéaste a la mauvaise idée de nous convier, la mise en scène, les effets-spéciaux (des zombies même pas dignes des pires productions italiennes des années quatre-vingt), et parfois l'interprétation ne poussent le spectateur qu'à un verdict sans appel : la destruction des originaux ainsi que de toutes les copies de cette bouse qui circulent !!!

QUOI ? Comment ça, je m'emballe ???

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