dimanche 12 août 2018

Aliens - Zone of Silence de Andy Fowler (2017) - ★★☆☆☆☆☆☆☆☆



Concepteur d'effets visuels sur Noé de Darren Aronofsky, San Andreas de Brad Peyton, ou encore 300 de Zack Snyder, le producteur et scénariste Andy Fowler s'essayait à la réalisation l'année dernière avec son premier long-métrage. Une œuvre de science-fiction employant la méthode consistant à filmer caméra à l'épaule, sous la forme d'un found-footage, sur un scénario écrit de ses propres mains. Le résultat, à l'écran, est plus que mitigé. Voir affligeant, Alien – Zone of Silence ne se détachant absolument pas de la masse importante de found-footages qui ont été tournés depuis une bonne décennie. Le cinéaste aurait mieux fait de réfléchir à deux fois avant de nous proposer un produit totalement formaté et à l'attention unique d'un public adolescent capable de sursauter au moindre bruit et à la moindre déformation de l'image. Et dans ce sens, son premier long-métrage semble avoir digéré tout ce qui se fait de mieux, mais également de pire en la matière. A dire vrai, Alien – Zone of Silence ne se différencie du catastrophique Paranormal Activity d'Oren Peli que par son scénario. Ici, si les extraterrestres ont remplacé les poltergeists. Le résultat est le même : désastreux.

Tourné au Mexique, ce long-métrage mêlant science-fiction et found-footage est aussi vide qu'une coquille d'oeuf découverte dans un désert. Il ne s'y passe absolument rien d'autre que de longues scènes censées approcher son héroïne de la résolution d'une énigme au court de laquelle ont disparu son frère Hal et son ami Alex. Deux adolescents pas très futés qui se sont lancé comme pari d'aller investiguer dans le désert mexicain, et plus précisément dans une zone appelée 'Zone du Silence', et au cœur de laquelle de curieux événements ont pour habitude de se dérouler. Comme dans n'importe quel long-métrage de ce type, les deux adolescents disparaissent, permettant ainsi à la sœur de l'un d'entre eux, Morgan, de partir enquêter sur le lieu de leur disparition. C'est donc armée d'une batterie de caméras et suivie de très loin par son ami Goose, un ancien soldat blessé à la guerre, que Morgan débarque sur un site dont on espère bien entendu qu'il sera le théâtre d'événements merveilleux.

Malheureusement, outre la minceur du scénario qui ne tient qu'en deux ou trois lignes, c'est là que le bat blesse. Car en matière d'événements, à part quelques bruits et autant de mouvements de caméra, il ne se passe pas grand chose. A part entendre Morgan pleurnicher et visionner les quelques vidéos enregistrées sur les cartes mémoires que son frère a laissé derrière lui dans le désert, Alien – Zone of Silence est d'un ennui abyssal. Dans le genre, déjà fort minimaliste, le film d'Andy Fowler est un modèle d'attentisme. Son œuvre a beau ne pas dépasser les soixante-dix sept minutes, le temps se révèle fort long et il n'est pas rare que nos paupières se ferment devant l'absence d'enjeu véritable. Vu le principe engagé dans ce type de film, les interprètes n'ont pas d'efforts particuliers à fournir en matière de jeu d'acteur puisqu'ils paraissent improviser la plupart des scènes. Lorsque l'on sait que l'auteur de cette mauvaise plaisanterie est à l'origine un concepteur d'effets visuels plutôt talentueux, on s'étonne qu'il prenne les spectateurs à contre-pied avec une première mise en scène avare en terme d'effets-spéciaux. Noyé au beau milieu de dizaines d'autres found-footage, Alien – Zone of Silence se révèle inutile et ses personnages épuisants d'inactivité. Une œuvre laborieuse qui n'engage rien de bon concernant l'avenir d'Andy Fowler en tant que réalisateur...

jeudi 2 août 2018

Время Первых (The Spacewalker) de Dmitri Kisseliov (2017) - ★★★★★★★☆☆☆



En pleine guerre froide, et alors que la course à la conquête de l'espace revêt une importance considérable pour les États-Unis et l'URSS, certains dirigeants de l'Union Soviétiques s'inquiètent des progrès effectués par les américains qui risquent très bientôt d'envoyer dans l'espace un vol habité. C'est la raison pour laquelle le lieutenant-général Nikolaï Kamamine presse les ingénieurs du programme spatial d'accélérer les choses en avançant la date du premier lancement d'une navette habitée par deux hommes. Celui-ci étant désormais prévu pour 1965 et non plus 1967, le vol sera dirigé par les pilotes de l'armée soviétique Pavel Beliaïev et Alexeï Leonov. Mais en précipitant les choses, le lieutenant-général Nikolaï Kamamine ne semble pas avoir réellement pris en compte les enjeux d'une telle décision. Car en coupant l'herbe sous le pied des ingénieurs, il prend le risque de mettre en danger la vie des futurs pilotes insuffisamment entraînés et par le manque de temps nécessaire à la conception d'une navette suffisamment fiable pour ramener les deux hommes sur Terre après leur voyage dans l'espace.
C'est sur ce point de départ que le cinéaste Dmitri Kisseliov décide de réaliser en 2016 le film Время Первых (The Spacewalker), s'inspirant ainsi de l'événement qui eut lieu le 18 mars 1965 au dessus du ciel de l'Union Soviétique : la première sortie extra-véhiculaire d'un homme dans l'espace. Et l'homme qui effectua cette prouesse héroïque, c'est le cosmonaute Alexeï Leonov, qui dans le cadre de la mission Voskhod 2 prit en compagnie du commandant de bord Pavel Beliaïev, des risques insensés au nom de l'Union Soviétique et de ses principaux dirigeants.

Un acte humain d'une bravoure que l'on a sans doute un peu de mal à réaliser aujourd'hui, surtout lorsque l'on connaît les progrès effectués depuis. Le long-métrage de Dmitri Kisseliov permet de constater à quel point le pari arbora une apparence suicidaire au vu de préparations considérées alors insuffisantes. Précédé d'un vol d'essai dont le résultat fut l'explosion de Voskhod 1, on imagine sans mal le courage qu'il a fallut à Alexeï Leonov et Pavel Beliaïev pour accepter de monter à bord de Voskhod 2 au péril de leur vie. Comme nous le démontre également Время Первых, arrivée sans encombre en orbite autour de la Terre, la mission a connu quelques ennuis techniques transformant cette belle aventure humaine et spatiale en une œuvre où l'angoisse sourde à travers les pores de ses deux principaux protagonistes incarnés à l'écran par les acteurs Evgueni Mironov et Constantin Khabenski.

Mis en musique par le compositeur Yuriy Poteyenko, le long-métrage de Dmitri Kisseliov prend des allures d'acte de bravoure, ce que l'événement demeure tout à fait au long de ses cent-trente minutes. Plus de deux heures d'un film plutôt réussi, peu ennuyeux, et respectant une certaine crédibilité. La même que celle du Apollo 13 du cinéaste américain Ron Howard, lui-même inspiré d'un fait divers authentique. Loin de la surenchère visuelle du cinéma américain, le spectacle proposé par ce film d'origine russe s'attache surtout à respecter l'Histoire mais n'en demeure pas moins parfois très esthétique. Surtout lorsqu'il est donné au spectateur l'occasion d'assister à la mise en orbite de la navette Voskhod 2.  Le film entretient un bon suspens et offre l'occasion de revenir sur l'un des moments-clés de la conquête de l'espace... Une très bonne surprise qui connaîtra un énorme succès dans son pays d'origine à sa sortie en 2017...

dimanche 24 juin 2018

The Terror Within 2 d'Andrew Stevens (1991) - ★★☆☆☆☆☆☆☆☆



Alors là ! Je dois avouer qu'Andrew Stevens m'a laissé sur le cul. Non pas parce qu'avec The Terror Within 2 il ait fait des prouesses, mais bien au contraire, parce qu'il a réalisé un véritable monument du cinéma Z. C'est bien simple, il n'y a quasiment rien à sauver de cette suite de The Terror Within premier du nom, que réalisa le cinéaste Thierry Notz deux ans auparavant en 1989. Tout, tout, tout est d'une laideur absolue. L'interprète de The Fury de Brian De Palma, du Justicier de Minuit de J. Lee Thompson (aux côtés de Charles Bronson), ou encore de l'assassin de l'épisode Meurtre en Deux Temps de la célèbre série policière Columbo avec Peter Falk n'a décidément rien à faire derrière une caméra. Et pourtant, c'est bien ce producteur, réalisateur, scénariste surtout connu en tant qu'acteur qui a pondu cette chose. Ce sous-Mad Max trimballant ses protagonistes dans un univers post-apocalyptique qui se réduit à un désert, quelques grottes, ainsi qu'une station renfermant les derniers vestiges technologiques de l'espèce humaine est une souffrance de tous les instants.
Le scénario tient à très peu de choses. Comme dans bon nombre de films du même genre, l'intrigue de The Terror Within 2 suit les péripéties d'un groupe d'humains au lendemain d'une terrible épidémie ayant décimé la quasi totalité de l'espèce humaine. Là encore, les personnages sont confrontés à des barbares, dont la chef ressemble à une sorte de prêtresse entourée de gros bras décérébrés. Le héros, lui, est bien sûr incarné par Andrew Stevens qui à cette occasion, s'offre 'le beau rôle'.

Bien que n'ayant pas encore vu le premier volet (un problème qui devrait être résolu dans les jours qui viennent dès que j'aurai mis la main sur une copie), il y a tout de même des détails qui ne trompent pas sur la valeur d'une œuvre comparée à celle dont elle est censée demeurer la descendante. Du casting original, il ne reste plus qu'Andrew Stevens. On aurait pourtant aimé que l'acteur George Kennedy rempile une nouvelle fois, quitte à interpréter un nouveau personnage.
The Terror Within 2 est presque une histoire de famille puisque dans le rôle de Kara, nous retrouvons l'actrice Stella Stevens, qui n'est autre que la propre mère de l'acteur-réalisateur. Concernant les autres interprètes, disons qu'aucun d'entre eux n'aura fait de carrière suffisamment importante pour être (re)connu chez nous. Par contre, le film est produit par Roger Corman, qui lui est célèbre pour avoir produit ( Cinq Femme à Abattre de Jonathan Demme, La Course à la mort de l'an 2000 de Paul Bartel, etc...) et réalisé (Not of This Earth, L'Enterré vivant, Le Corbeau, ou encore Les Gladiateurs de l'an 3000) de très nombreux longs-métrages, dont celui-ci donc.

Plus dingue encore, c'est sur le tournage de ce film (et de quelques autres), que le directeur de la photographie d'origine polonaise Janusz Kamiński a débuté sa carrière. Celui qui tout de même sera derrière les photographies de La Liste de Schindler, Jurassic Park, ou encore Ready Player One, soit la quasi totalité des longs-métrages réalisés par le cinéaste américain Steven Spielberg. Une valeur sûre qui n'est malheureusement pas l'apanage de The Terror Within 2 tant les décors et l'image y sont laides. Tout comme la médiocre interprétation, qui en comparaison des abominables effets-spéciaux demeure encore acceptable. Certaines situations sont tellement grotesques que le film prête parfois involontairement à sourire. J'en veux pour preuve les séquences durant lesquelles sont utilisées des armes en plastique que l'équipe chargée des effets-spéciaux ne s'est même pas donné la peine de munir de cartouches à blanc. En résulte des acteurs qui secouent leur arme, simulant ainsi maladroitement des tirs alors même qu'aucune flamme, aucune poussière n'est éjectée du canon. Quant au récit, il demeure d'un ennui abyssal. A fuir, au risque de se voir irradié devant son petit écran de télévision...

dimanche 17 juin 2018

The Beyond de Hasraf Dullul (2017) - ★★★★★★★☆☆☆




Que les fans de Lucio Fulci ne se désespèrent pas. Non The Beyond du cinéaste (que l'on peut supposer être d'origine indienne) Hasraf Dullul, n'a pas réalisé le remake du chef-d’œuvre du cinéaste italien E tu Vivrai nel Terrore – L'Aldilà (et donc traduit chez nos amis d'Outre-Atlantique sous le titre The Beyond), mais bien une œuvre de science-fiction, d'où sa présence sur L'Idiot Électrique qui comme chacun sait (du moins la poignée de fidèles lecteurs qui se rendent en ses pages) est désormais exclusivement consacré à la science-fiction et ses dérivés (post-apocalyptique, anticipation, etc...) Au vu des quelques parutions relativement navrantes qui ont nourri à la petite cuillère les amateurs de space-opera, de voyages dans le temps et de nouvelles technologies ces derniers temps, le sort de ce blog risquait de prendre une forme bien connue des amateurs de nanars. Heureusement, certains cinéastes plus soucieux que d'autres nous offrent, parfois, de belles surprises.
Loin des blockbusters qui n'auront droit qu'à une toute petite part du gâteau en ces pages, Hasraf Dullul débarque avec en poche, un long-métrage qui s'éloigne très nettement des canons du genre pour explorer un aspect de la science-fiction beaucoup plus rude. Entre terminologies scientifiques et fiction, le cinéaste a réussi là où d'autres se seraient sans aucun doute vautrés. Ne dépassant pas les quatre-vingt dix minutes, The Beyond offre (impose?) un message d'espoir, mais également des recommandations à l'attention de l'Homme. Ce gaspilleur, ce pollueur qui à force d'en faire voir de toutes les couleurs au sol qui l'a vu naître, met en péril sa propre existence. Mais plutôt que d'évoquer les ravages commis par nos semblables, entre guerres (civiles et militaires), pollution, famine, maladie ou accident nucléaire, entre en scène d'immenses sphères en orbite autour de la Terre, mues par d'étranges pulsations.

Hasraf Dullul offre la parole aux scientifiques et ce, sur un ton qui bouleversera les habitudes des amateurs de grosses productions américaines surchargées en effets-spéciaux mais d'une maigreur inquiétante en matière de scénario. Ici, c'est carrément l'avenir de l'espèce humaine qui est en jeu. Comme un certain nombre d'entre nous, ne vous arrive-t-il pas de vous poser des questions s'agissant des moyens mis en œuvre en cas de catastrophe cosmique ? Sur qui se reposer ? L'armée ? Les politiques ? La science ? The Beyond apporte une réponse intelligente à cette question en convoquant toutes les strates d'individus travaillant pour la recherche spatiale. Filmé sous l'angle du documentaire, le film de Hasraf Dullul semble être formidablement bien documenté (j'attends la confirmation des spécialistes). Le scénario laisse planer un doute sur l'issue du récit très honnêtement incarné par un casting très pro dans sa démarche, conduit par une Jane Perry bluffante de naturel.

En accordant une large part au réalisme, le cinéaste stimule l'imaginaire du spectateur qui se voit assister à un événement plutôt cohérent. Les effets-spéciaux aidant le cinéaste dans sa démarche, il arrive qu'entre le visuel et les intervenants on se prenne si bien au jeu qu'on doute sur la performance de certains interprètes, persuadés que la plupart d'entre eux jouent leur propre rôle de scientifique. Sur cet aspect là, Hasraf Dullul a parfaitement rempli son contrat. On aurait cependant aimé que le film soit expurgé de quelques scènes finales inutiles et surtout, d'un moralisme assez dérangeant mais bien dans l'air du temps. Ou comment effleurer la perfection tout en manquant la dernière marche. Au final, The Beyond Hasraf Dullul est une très bonne surprise. Parfois déconcertante, la mise en scène demeure pourtant brillante.Comme l'interprétation. Hasraf Dullul, un cinéaste à suivre qui cette année, vient de réaliser son second long-métrage 2036 Origin Unknown. Un film de... science-fiction...

dimanche 10 juin 2018

Leviathan de George P. Cosmatos (1989) - ★★★★★★☆☆☆☆



Quelle franche rigolade. Et surtout, quelle perte de temps pour le spectateur et pour ceux qui ont mis leurs tripes dans cet ersatz d'Alien, le Huitième Passager de Ridley Scott et de The Thing de John Carpenter. Presque trente ans après sa sortie au cinéma, Leviathan de George P. Cosmatos accuse son âge et ses sources d'influence. Il fallait être un gosse sans cervelle pour sortir de la salle de cinéma le sourire aux lèvres, content d'avoir assisté à un spectacle aussi navrant, ou bien n'avoir encore jamais vu les deux classiques cités ci-dessus. Surtout connu pour avoir incarné le colonel Sam Trautman dans les trois premiers volets de la saga Rambo (il n'apparaîtra dans le quatrième que sous la forme d'un flash-back), l'acteur Richard Crenna, mort d'un cancer du pancréas début 2003 y campe le rôle du Dr Glen Thompson et donne la réplique à l'acteur Peter Weller qui fit une carrière plutôt discrète jusqu'à son interprétation du personnage d'Alex Murphy dans le fameux Robocop de Paul Verhoeven. Les deux acteurs entretiennent un point commun concernant le réalisateur de Leviathan. Le premier joua dans le second volet des aventures de Rambo, et le second dans l'excellent Of Unknown Origin, tout deux réalisés par George P. Cosmatos.

Leviathan, lui, s'il n'est pas aussi désastreux que ces myriades de productions italiennes s'étant emparées des classiques américains mêlant science-fiction et épouvante demeure tout de même très en deçà de ces derniers. Le cinéaste pousse parfois tellement loin l'hommage, qu'il se permet de reprendre jusqu'à la fameuse réplique d'Aliens, le Retour durant laquelle la victime de l'une des créatures belliqueuses s'apprête à donner naissance à un bébé monstrueux (Chestbuster). Alors que Rob Bottin était chargé des remarquables effets-spéciaux de The Thing, c'est Stan Winston qui se retrouve en charge de ceux de Leviathan. La similitude entre les travaux des deux experts en matière de maquillages est étonnante et l'on remarquera, là encore, l'inspiration de Stan Winston puisque sa créature ressemble en tout points à celle du classique de John Carpenter.

C'en devient presque gênant dès lors que le spectateur se verra obligé de faire la comparaison entre les travaux des deux hommes. Un net penchant verra le jour pour ceux de Rob Bottin. Sans doute du au manque de visibilité lors des scènes à effets-spéciaux de Leviathan, George P. Cosmatos ayant semble-t-il beaucoup d'appréhension envers la créature de Stan Winston. Plutôt que de l'exhiber sous tous les angles, le cinéaste choisit de nous la montrer par petits bouts, et de manière, à chaque fois, très succincte. Le récit, quant à lui, est des plus dépouillé. Empruntant une nouvelle fois des idées à d'autres, les scénaristes David Webb Peoples et Jeb Stuart pillent quelques bonnes idées à Abyss de James Cameron. L'intrigue se situe comme dans ce grand classique de la science-fiction dans les fond marins, et l'équipe constituée autour de Peter Weller est là encore, en charge de forer les sols afin d'y extraire du minerai d'argent. Seule différence entre les divers protagonistes. Contrairement à ceux du film du James Cameron, ceux de Leviathan sont assez peu attachés les uns aux autres. A noter que parmi les interprètes se trouve l'acteur Daniel Stern (Buzz « Sixpack » Parrish), que les amateurs de films d'horreur auront reconnu pour avoir notamment joué dans le plutôt glauque C.H.U.D de Douglas Cheek en 1984. on notera également au passage la musique composée par Jerry Goldsmith, auteur d'un paquet d'excellentes bandes originales de films et déjà auteur d'une partition pour le compte de George P. Cosmatos avec celle de Rambo 2 : la Mission en 1985.

En définitive, Leviathan peut être considéré comme un sous-Alien, un sous-The Thing et un sous-Abyss. Un petit film mêlant comme les deux premiers, épouvante et science-fiction mais sans le brio. Une œuvre qui se révèle tout à fait regardable mais pourtant très nettement inférieure à ses sources d'inspiration. Parfois tellement d'ailleurs, que certaines situations prêtent carrément à sourire alors que le but recherché était la peur. Pas vraiment remarquable mais néanmoins divertissant...

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